Télécharger
0 / 0
2008119/03/2001

Les droits reconnus par l’Islam

Question: 11413

Quels sont les droits reconnus par l’Islam ?

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Les droits reconnus par l’Islam sont nombreux. Les plus
importants en sont les suivants :

– le droit d’Allah

Les bienfaits d’Allah au profit de Ses serviteurs sont
innombrables et tout bienfait nécessite la reconnaissance. Les droits d’Allah
sur ses serviteurs sont très nombreux. Parmi les plus importants, citons ceux-ci.

1. L’adhésion au dogme du Tawhid.

Cela signifie croire en l’unicité d’Allah dans Son essence,
Ses noms, Ses attributs, et Ses actes. Dans ce cadre, l’on doit croire qu’Allah
est le Maître, le Roi, le Créateur gérant, le Fournisseur de substances, qui
détient le Pouvoir en Sa main, Celui qui est capable de tout. (Coran, 67:1).

2. L’observance du culte qui consiste à adorer
Allah exclusivement.

En effet, Il est leur Maître, leur Créateur et leur
Fournisseur de substances. Cela implique qu’on Lui consacre exclusivement toutes
les formes d’adoration telles que l’invocation, la prière, la demande d’assistance,
la demande de secours, l’expression d’humilité et de révérence, l’espérance,
la crainte, le sacrifice et d’autres actes similaires. A ce propos, le Très
Haut dit :  Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. (Coran, 4 :
36).

3. La gratitude

Allah est le bienfaiteur qui accorde Sa grâce à tous
les créateurs. Ceux-ci doivent reconnaître les bienfaits par la langue, par
le cœur et les autres organes en louant Allah, en lui rendant grâce et en utilisant
les bienfaits dans l’obéissance à Allah et de façon licite.  Souvenez-vous
de Moi donc. Je vous récompenserai. Remerciez- Moi et ne soyez pas ingrats envers
Moi! 
(Coran, 2 : 152).

Les droits du Messager

L’envoi du Messager est un bienfait majeur pour toute
l’humanité. Allah l’a envoyé pour sortir les hommes des ténèbres vers la lumière
et leur expliquer ce qui garantie leur bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

Le Messager a sur nous le droit d’être aimé et obéi
et de recevoir nos prières. Aimer le Messager (bénédiction et salut soient sur
lui) c’est obéir à ses ordres, croire à ses informations, éviter ses interdits
et n’adorer Allah que dans le cadre de la loi qu’Il a établie.

Les droits des parents

L’Islam s’intéresse à la famille et consolide l’amour
et le respect mutuel en son sein. Les parents en constituent le fondement. C’est
pourquoi l’on considère la piété filiale comme l’une des meilleures actions
les plus aimées d’Allah le Très Haut.

La piété filiale s’exprime par l’obéissance aux parents,
leur respect, la manifestation d’humilité à leur égard, la bienfaisance à leur
profit, la dépense pour eux, la dépense pour eux, l’entretien de leurs proches
et bien traiter leur ami.  Et ton Seigneur a décrété: “N’ adorez
que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l’ un d’ eux ou
tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point:
“Fi!” et ne les brusque pas, mais adresse- leur des paroles respectueuses. 

(Coran, 17 : 23).

Les droits de la mère sont plus importants car c’est
elle qui conçoit l’enfant, le met au monde et l’allaite. Un homme se présenta
au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et lui dit :  Ô
Messager d’Allah ! Quelle est la personne qui mérite le mieux un bon traitement
de ma part ? 
. Il dit :  Ta mère. 

  Puis qui ? 

  ta mère. 

 Puis qui ? 

 Ta mère. 

  Puis qui ? 

 Ton père     (rapporté
dans les Deux Sahih et la présente version est celle de Boukhari, voir
al-Adab, 78.)

Les droits du musulman envers son coreligionnaire

Les croyants sont des frères et constituent une communauté
solidaire telle des constructions qui se soutiennent mutuellement. Ils s’aiment
et nourrissent de la sympathie les uns pour les autres en vue de sauvegarder
leur cohésion. Dans le cadre de cette fraternité, Allah a prescrit des droits
au musulman au profit de ses coreligionnaires. Parmi ces droits figurent l’amour,
le conseil, la dissipation de ses soucis, la dissimulation de ses faux pas,
son soutien dans la vérité, le respect de son voisinage et bien traiter ses
hôtes. A cela s’ajoute le salut rendu, la visite au malade, la réponse à l’invitation,
la prière pour l’auteur d’un éternuement et la participation au convoi funèbre.
A ce propos, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Le
musulman possède cinq droits sur son coreligionnaire : rendre son salut, prier
pour lui quand il éternue, répondre à son invitation, s’enquérir de son état
en cas de maladie et l’accompagner à sa dernière demeure en cas de décès. (Rapporté
par Mouslim, 2625).

Les droits du voisin

L’Islam s’intéresse aux affaires du voisin, musulman
ou pas car la sauvegarde des intérêts du voisin est susceptible de rendre la
communauté semblable à un seul corps. A ce propos, le Prophète (bénédiction
et salut soient sur lui) dit :   Gabriel n’a cessé de me recommander mon
voisin jusqu’à ce que j’aie cru qu’il allait en faire mon héritier 
(rapporté
dans les Deux Sahih, voir Mouslim, 2625).

L’Islam préconise dans ce cadre que le voisin prenne
l’initiative de saluer son voisin, de s’enquérir de son état de santé en cas
de maladie, de lui présenter ses condoléances le cas échéant, de le féliciter
si nécessaire, de lui pardonner ses faux pas, de dissimuler ses défauts, de
le supporter, de lui faire des cadeaux, de lui prêter en cas de besoin, d’éviter
de regarder ce qu’il est interdit de regarder chez lui et de l’orienter vers
ce qui lui est utile ici-bas et dans l’au-delà. A ce propos, le Prophète (bénédiction
et salut soient sur lui) a dit :  Le meilleur des compagnons auprès d’Allah
est le meilleur pour ses compagnons. Le meilleur voisin auprès d’Allah est le
meilleur pour ses voisins 
(rapporté par Boukhari dans al-Adab al-moufrad,
115).

Le Très Haut dit à propos du voisin :  Adorez
Allah et ne Lui donnez aucun associé. 
(Coran, 4 : 36).

L’Islam nous a mis en garde contre la nuisance au voisin
et son mauvais traitement. Le Messager (bénédiction et salut soient sur lui)
a expliqué qu’une telle conduite pourrait priver son auteur de l’accès au paradis
:  N’entrera pas au paradis celui qui ne met son voisin à l’abri de sa
nuisance 
(rapporté dans les Deux Sahih et cité par Mouslim sous
le numéro 46).

Pour préserver l’intérêt public, l’Islam impose des
droits au profit du gouvernant et des droits au profit des gouvernés, comme
il a prescrit des droits au profit du mari et d’autres au profit de l’épouse
et d’autres droits justes prescrits par l’Islam.

Source

Extrait du livre usoul ad-dine al-islami par Cheikh Muhammad ibn Ibrahim at-Tuwayjjiri

at email

abonner au service du courrier

Inscrivez vous au mailing liste pour recevoir les mises à jours périodiques

phone

L'application islam en questions et réponses

Accès plus rapide au contenu et possibilité de navigation sans internet

download iosdownload android