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2087207/10/2009

L’autorité d’Ali ibn Abi Talib (P.A.a)

Question: 139054

Le calife, Ali ibn Abi Talib (P.A.a) fut il investit par Allah d’une autorité spirituelle compte tenu du hadith du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) dans lequel il dit :  Ali exercera l’autorité sur vous après moi  ou Je suis issu d’Ali et Ali est issu de moi  ces hadiths sont-ils authentiques? Ali, Fatimah, Hassan et Houssein ont-ils le rang de prophète (non celui de messager)?

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Louanges à
Allah

Premièrement,
selon la conception du dogme adoptée par l’ensemble de la communauté des
partisans de la Sunna, Ali ibn Abi Talib fait partie des honorables alliés d’Allah. Il est
l’un des imams bien guidés, le quatrième des califes bien droits, le quatrième
des dix personnes assurées de leur vivant de leur entrée au paradis et l’un des
meilleurs compagnons (du Prophète) (P.A.a). Ses
mérites et haut- faitssont trop nombreux
pour être recensés. Certains de nos ulémas, comme l’imam Ahmad ibn Hanbal et l’imam an-Nassai lui
ont consacré des ouvrages, intitulés respectivement Manaqubou
Ali ibn Abi Talib et Kahssaissou Ali ibn Abi
Talib.

Deuxièmement,
citons parmi ses mérites la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur
lui) :  Tu es issu de moi et je suis issu de toi  (Rapporté
par al-Bokhari n° 2699).

Al-Hafez ibn Hadjar (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a
dit : « Cela veut dire que l’un est issu de l’autre en raison de leur
lien de parenté, de leur alliance matrimoniale, de leur émulation, de l’amour
que l’un avait pour l’autre et d’autres privilèges partagés. (Fateh al-Bari, 7/507).

Parmi les
mérites (d’Ali) figure encore ce que rapporte Imran ibn al-Houssein
(P.A.a) quand il dit : « Le Messager
d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) dépêcha une armée placée sous le
commandement d’Ali ibn Abi Talib.
Celui-ci fit mouvement secrètement et captura une jeune femme.Ces compagnons désapprouvèrent son geste et
quatre d’entre eux s’engagèrent à en informer le Messager d’Allah (Bénédiction
et salut soient sur lui) à leur retour. Les musulmans avaient l’habitude à leur
retour de mission d’aller d’abord saluer le Messager d’Allah (Bénédiction et
salut soient sur lui) avant de rentrer chez eux.

Quand les
troupes commandées par Ali rentrèrent, les soldats saluèrent le Prophète
(Bénédiction et salut soient sur lui). L’un des quatre compagnons
(susmentionnés) se leva et dit : « ô Messager d’Allah, que penses-tu
d’un tel et tel actes commis par Ali  ibn Abi Talib? Le Messager d’Allah (Bénédicrion
et salut soient sur lui) se détourna delui. Un autre des quatre personnes prit la parole pour dire la même
chose que le premier. Le Messager eut la même attitude puis le troisième et le
quatrièmeprirent successivement la
parole pour reprendre les propos de leurs prédécesseurs. Le Messager d’Allah
(Bénédiction et salut soient sur lui) se retournant alors vers eux, le visage
marqué visiblement par la colère, et dit :  Que voulez-vous
d’Ali ? Que voulez-vous d’Ali ? Que voulez-vous d’Ali ? Ali est
de moi et je suis de lui. Ali est l’allié de tout croyant après moi. 

(Rapporté par Ahmad, édition Rissalah et par at-Tirmidhi n° 3712 et par de nombreux autres, tous par la
voie de Djaafar ibn Souleymane. Djaafar
a dit : Yazid ar-Rachk m’a raconté d’après Moutriq ibn Abdoullah qu’Imran ibn Houssayn
lui a rapporté le hadith.

Adh-Dhahabi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit :
 C’est un des hadiths que Djaafar est le seul à
avoir rapporté. 
Extrait de Syarou a’laam an-noubalaa
(8/199).Une divergence oppose nos ulémas au sujet de ce hadith et elle a
débouché sur deux avis.

Le premier juge le hadith acceptable. At-Tirmidhi a dit  Ce hadith est bon et étrange. Nous
ne le connaissons qu’à travers la version de Djaafar
ibn Souleyman. 
Al-Hakim a dit :  Le
hadith est authentique selon la condition de Mouslim. 

Adh-Dhahab s’est tu dessus. »Al-Moustadrak
(3/119). Ibn Hibban l’a déclaré authentique et la
cité dans son Sahih (15/374). Ibn Ady (Puisse
Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : Abdourahman
an-Nassai l’a intégré dans ses hadiths authentiques
contrairement à al-Bokhari. 
Extrait d’al-Kamil
(2/146). Al-Hafidz ibn Hadjar
(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit :  Une solide
chaîne (de transmission) 
Extrait d’al-Issaba
(4/569). Al-Albani dans as-silsilatou as-sahihah n° 2223.

L’argument qui
leur permet de juger le hadith authentique réside dans le témoignage venu de
bon nombre d’ulémas en faveur de Djaafar ibn Souleyman adh-Dhabi et la
découverte de deux versions corroborant le hadith (susmentionné). Les deux
versons sont celle rapportée par Ibn Abbas dans le Mousnad
d’Ahmad (1/330) et dans le Mousnad d’at-Tayalissi (4/470) éditionHadjarréalisée grâce aux bons soins du cheikh
Abdoul Mouhsin at-Turki. La
chaîne de transmission du hadith comprend Anou Baldj
qui est contesté. La deuxième version provient d’un hadith de Bourayda ibn al-Hassib citée dans
le Mousnad d’Ahmad (38/118). La chaîne de
transmission du hadith contient Adjladj ibn Abdoullah
al-Kindi, un chiite peu fiable. La version est reçue
par plusieursrapporteurs de Bouraydah. Le hadith qu’ils ont transmis n’est pas conçu
dans les mêmes termes. C’est le cas du hadith n° 4350 du Sahih
al-Bokhari.

Le deuxième
avis juge le hadith faible. Cheikh al-islam, Ibn Taymiya
(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) qualifie le hadith de  
fabriqué à l’avis unanime des connaisseurs du hadith. 
Minhadj as-Sunna an-nabawiyyah
(7/385). Les réviseurs du Mousnad d’Ahmad
édité par l’Institution Rissalah l’ont jugé
faible.

La cause de la
faiblesse du hadith selon eux est que Djaafar ibn Souleyaman adh-Dhabi est le seul
à l’avoir rapporté. Yahya ibn Said
al-Qattan l’a jugé faible. Abdourrahman
ibn Mahdi ne jugeaitpas ses hadiths
rassurants. Al-Bokhari (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit :
 il se contredit dans une partie de ses hadiths.  Ali ibn al-Madini a dit :  Il a rapporté trop de hadith de Thabit et ses autres hadiths sont contestables. 
IbnSaad dit : Il était sûr bien
que traînant une certaine faiblesse. 
Voir Tahdhib
at-tahdhiib (2/97).

Quand les
traditionnistes ont déclaré unanimement qu’il (Djaafar)
était un activiste chiite qui insultait Muavia, un
groupe d’ulémas ont décidé de jugerfaible les hadiths qu’il est le seul à rapporter, étant donné qu’un
hadith qui n’est rapporté que quelqu’un comme lui ne peut pas être accepté.
Ceci s’applique particulièrement au présent hadith qui appuie son innovation.
Voilà l’avis que nous préférons dans les hadiths qui confirment des mérites.

Troisièmement,
à supposer que le hadith soit authentique et acceptable, il ne contient ni près
ni de loin la moindre preuve des allégations chiites selon lesquelles Ali était
le successeur légitime du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). Et ce
pour plusieurs considérations :

1.Le terme wali a de nombreuses acceptions en langue arabe.
Quel est l’argument qui a permis aux chiites d’en restreindre la portée pour la
limiter au califat. al-Fayrouzabadi (Puisse Allah lui
accorder Sa miséricorde) a dit :  walyou
peut signifier : la proximité, être en basse position et des averses
successives. Wali, qui en est la forme nominale, signifieamant, ami et partisan. On dit : waliya ach-chayaa aw alayhi wilayatan
aw walayatan= il a pris
en charge une telle affaire, ou il est investi d’une telle autorité…le nom
d’action wilayah renvoie au pouvoir à
l’autorité (politique) publique. Walaa
signifie loyauté. Al-mawlaa signifie
propriétaire, esclave, affranchisseur, affranchi, compagnon, proche comme le
cousin paternel et consort, voisin, allié, fils, oncle paternel, hôte de
passage, associé, neveu, patron, le Maître, le soutien, bienfaiteur,
bénéficiaire d’un bienfait, amoureux, adepte et gendre. 
Extrait d’al-Qamous al-mouhiit, p. 1732.

2.Si le terme désignait dans le présent hadith autorité et pouvoir,
comment le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) pouvait-il
dire :   Ali a autorité sur tout croyant après moi.  alors
qu’Ali n’était en réalité que le calife de ses contemporains et non celui de
tous les croyants jusqu’au jour de la Résurrection?

3.Certaines versions du hadith comportent l’expression  patron
de tous croyant ici-bas et dans l’au-delà 
Mousnad
d’Ahmad (5/179). Cette expression donne au terme wali le sens d’autorité
politique, autrement comment concevoir qu’Ali soit le commandeur des croyants
dans l’au-delà ?

4.Nous n’avons entendu ni d’Ali (P.A.a), ni
de l’un quelconque de ses partisans, ni de l’un quelconque des nobles
compagnons qu’ils avaient tiré du présent hadith un argument pour soutenir
qu’Ali devait succéder au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). Le
juste sens de l’expression est l’alliance, l’affection, le soutien et l’appui.
Aimer Ali ibn Abi Talib (P.A.a) est un devoir pour tout croyant. Il en est de même
de l’appuyer et de le soutenir dans la vérité. A ce propos,, cheikh al-islam,
Ibn Taymiyah (Puisse Allah lui accorder Sa
miséricorde) a dit : « L’expression Ali a autorité sur tout
croyant après moiest un mensonge
imputé au Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui). Bien au
contraire, c’est lui-même qui a autorité sur tout croyant aussi bien pendant sa
vie qu’après sa mort. Tout croyant lui doit loyauté pendant sa vie et après sa
mort. Etreloyal envers quelqu’un c’est
le contraire de nourrir de l’inimitié à son égard, ce qui est intemporel. Si la
wilya qui renvoie à l’autorité politique était
visée, on aurait dû dire :  chef de tout croyant après moi. 
C’est dans ce sens qu’on dit à propos de la direction de la prière faite pour
les morts : « Quand le proche parent se retrouve avec le détenteur de
l’autorité publique, la préséance revient au dernier selon l’avis de la
majorité (des ulémas). On dit que c’est plutôt le premier. Les propos
 Ali a autorité sur tout croyant après moi. ne peuvent pas être attribués au Prophète
(Bénédiction et salut soient sur lui) car si on entend parler de la loyauté, il
n’est pas nécessaire d’utiliser les termes ‘après moi’. Si on visait l’autorité
politique, on devrait dire : Ali avait autorité sur tout croyant. 
Extrait de Minhadj as-sunna (7/278).
Voir la réponse donnée à la question n° 26794.

Ibn Taymiya (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit
encore : «Rien dans ces propos (le hadith) n’indique clairement que le
califat est visé car le terme mawlaa est comme
le terme wali. Or, Allah Très-haut a dit :  Vous n’avez
d’autres alliés qu’Allah, Son messager, et les croyants… 
(Coran,
5 :55) et dit :  Mais si vous vous soutenez l’une l’autre
contre le Prophète, alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux
d’entre les croyants, et les Anges sont par surcroît (son) soutien. 

(Coran, 66 :4).

Le verset
indique clairement que le Messager est l’allié des croyants et qu’ils sont les
siens, comme il indique encore sans ambages qu’Allah est l’Allié des croyants
et qu’ils sont Ses alliés et que les croyants sont alliés les uns aux autres.
L’alliance en question est le contraire de l’inimitié. Les deux parties
impliquées se la vouent mutuellement, même quand l’un des alliés est plus
important que l’autre et plus capable d’exprimerson alliance par des actes de grâce et de
bienfaisance tandis que l’autre partie exprime son alliance par l’obéissance et
l’observance du culte.

Il est vrai
qu’Allah aime les croyants et ceux-ci la Lui rendent. La loyauté qui en découle
exclut l’inimitié, le combat et la tromperie. Les mécréants n’aiment pas Allah
et Son Messager. Ils s’opposent à Lui et Lui vouent l’inimitié. A ce propos, le
Très-haut dit : Ô vous qui avez cru! Ne prenez pas pour alliés Mon
ennemi… 
(Coran, 60 :1). Il leur réserve une sanction pour celacomme il le dit :  Et si vous ne le
faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son
messager. 
(Coran, 2 :279).

Allah est
l’Allié et le Patron des croyants. Il les sort des ténèbres vers la lumière.
S’il en est ainsi, le sens de l’alliance établie entre Allah et les croyants et
de celle les liant au messager est la loyauté qui exclut toute hostilité. Les
croyants restent loyaux à Allah et à Son Messager dans le cadre d’une loyauté
sincère. C’est valable pourtout
croyant. Ali (P.A.a) fait partie des croyants loyaux
les uns envers les autres.

Le hadith
confirme qu’Ali est croyant dans son for intérieur et il atteste qu’il mérite
qu’on le prenne commeallié en ce qu’on
laisse apparaître comme en ce qu’on cache. Une manière de réfuter les
allégations de ses ennemis khawaridj et nawassib (sécessionnistes etfaction chiite particulièrement hostiles aux
compagnons du Prophète). Mais le hadith n’indique nullement que les croyants
n’ont pas d’autres alliés que lui. Commenten serait-il ainsi alors que le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient
sur lui) a des alliés qui ne sont d’autres que les bons croyants. Ali a certes
des alliés privilégies. Ils sont les croyants qui sont ses partisans. C’est
dans ce sens que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui)
disait :  Certes (les tribus) Aslam, Ghifar, Mouzaynan, Djouhayna, Qoraych et Ansari
n’ont d’autres alliés qu’Allah et Son Messager. 
Il en faisait ainsi les
alliés du Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) comme il a
fait des bons croyants ses alliés. Allah et Son messager sont leurs alliés.

En somme, il y
a une différence entre wali, mawlaa et waali. Le chapitre wilaya se rapporte à
l’absence de l’inimitié alors que le chapitre relatif à la walaaya
porte sur le pouvoir. Le hadith traite exclusivement du premier. Le Prophète
(Bénédiction et salut soient sur lui) n’a pas dit :   Ali est waali pour quiconque me reconnait comme tel. 
maisil a employé ces termes :
 Ali est le mawla de tous ceux qui me
reconnaissent comme tel. 
ce qui indique qu’il ne voulait pas parler de
califat car Ali possédaitdu vivant du
Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) la qualité d’allié de tout
croyant. Aussi n’avait- il besoin d’attendre la mort du Prophète pour qu’on la
lui attribuât. Quant au califat, on ne pouvait y accéder qu’après la mort (du
Prophète). Dès lors, on constate la différence.

Si le Prophète
(Bénédiction et salut soient sur lui) a sur les croyants la priorité par
rapport à eux-mêmes, aussi bien pendant sa vie qu’après sa mort, et ce,
jusqu’au jour de la résurrection et s’il a délégué une partie de son pouvoir à
quelqu’un de son vivant, et si on supposait qu’il ait délégué un pouvoir à
exercer par quelqu’un après sa mort et que par cet acte , fondé sur un texte ou
un consensus, le délégué devînt son successeur, rien de cela n’aurait empêché
qu’il (le prophète) restât celui qui méritait le pouvoir plus que tout autre,
celui qui avait priorité sur tous les croyants par rapport à eux-mêmes. Nul
autre que lui ne pouvait avoir ce privilège en particulier pendant sa vie.

Quant au fait
qu’Ali fût l’allié de tout croyant, c’est une qualité qui lui était confirmée
du vivant du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et après sa mort.
Même mort, Ali reste l’allié de tout croyant. Mais il n’exerce plus le pouvoir
sur les gens. Il demeure vrai toutefois que les croyants restent des alliés les
pour les autres, vivants comme morts. » Extrait de Minhadj
as-sunnaan-nabawiyyah
(7/322-325)

Quatrièmement,
quant à l’allégation selon laquelle Ali ibn Abi Talib, Fatimah, al-Hassan et al- Houssein ont le rang de prophète, elle est fausse parce que
mensongère. Pire, elle repose sur une mécréance destructrice pour la foi du
musulman parce que contraire au consensus des ulémas selon lequel le rang des
prophètes ne peut être atteint par quelqu’un qui n’en fait pas partie. A ce
propos,, Allah Très-haut a dit :  Allah choisit des messagers parmi
les Anges et parmi les hommes. Allah est Audient et
Clairvoyant. 
(Coran, 22 :75).

Les messagers
et les prophètes sont des créatures élues. Celui qui prétend le contraire doit
en apporter la preuve. Nul ne pourra jamais prouver qu’Ali ibn Abi Talib, Fatimah,
al-Hassan et al- Houssein ont le rang de prophète, à
moins de recourir au mensonge, à la déformation et à la fabrication de hadiths
et d’informations.

Cheikh
al-islam, Ibn Taymyia (Puisse Allah lui accorder Sa
miséricorde) dit encore :  Ceux qui exagèrent (dans leur
attachement) aux saints (alliés d’Allah) ou ceux qu’ils appellent ainsi ou
qu’ils appellent ‘gens d’Allah’ ou ‘sages’ ou ‘philosophes’ ou leur donnent
d’autres noms comparables pour lui aux noms des prophètes et les traitent comme
les prophètes ou les considèrent comme supérieurs aux prophètes ; ceux-là
doivent être invités à se repentir. S’ils acceptent, on les laisse. Sinon, on
les tue. 
Extrait d’as-safadiyyah (1/262).

Cheikh Muhammad
ibn Abdoul Wahhab (puisse Allah lui accorder Sa
miséricorde) dit :  Celui qui croit qu’un non prophète peut être
supérieur ou égal aux prophètes tombe dans la mécréance. Le consensus sur cette
question a été rapporté par plusieurs ulémas. Quel bien peut-on attendre de
gens qui fondent leur foi sur la mécréance. 
Extrait de rissalah fii ar-radd alaa ar-rafidah,p. 29. Voir al-faslfil milal wal hawaa
wan-nihal (4/21)

Allah le sait
mieux.

Source

Islam Q&A

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