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L’autorité d’Ali ibn Abi Talib (P.A.a)

Question: 139054

Le calife, Ali ibn Abi Talib (P.A.a) fut il investit par Allah d’une autorité spirituelle compte tenu du hadith du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) dans lequel il dit :  Ali exercera l’autorité sur vous après moi  ou Je suis issu d’Ali et Ali est issu de moi  ces hadiths sont-ils authentiques? Ali, Fatimah, Hassan et Houssein ont-ils le rang de prophète (non celui de messager)?

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Louanges àAllah

Premièrement,selon la conception du dogme adoptée par l’ensemble de la communauté despartisans de la Sunna, Ali ibn Abi Talib fait partie des honorables alliés d’Allah. Il estl’un des imams bien guidés, le quatrième des califes bien droits, le quatrièmedes dix personnes assurées de leur vivant de leur entrée au paradis et l’un desmeilleurs compagnons (du Prophète) (P.A.a). Sesmérites et haut- faitssont trop nombreuxpour être recensés. Certains de nos ulémas, comme l’imam Ahmad ibn Hanbal et l’imam an-Nassai luiont consacré des ouvrages, intitulés respectivement ManaqubouAli ibn Abi Talib et Kahssaissou Ali ibn AbiTalib.

Deuxièmement,citons parmi ses mérites la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient surlui) :  Tu es issu de moi et je suis issu de toi  (Rapportépar al-Bokhari n° 2699).

Al-Hafez ibn Hadjar (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) adit : « Cela veut dire que l’un est issu de l’autre en raison de leurlien de parenté, de leur alliance matrimoniale, de leur émulation, de l’amourque l’un avait pour l’autre et d’autres privilèges partagés. (Fateh al-Bari, 7/507).

Parmi lesmérites (d’Ali) figure encore ce que rapporte Imran ibn al-Houssein(P.A.a) quand il dit : « Le Messagerd’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) dépêcha une armée placée sous lecommandement d’Ali ibn Abi Talib.Celui-ci fit mouvement secrètement et captura une jeune femme.Ces compagnons désapprouvèrent son geste etquatre d’entre eux s’engagèrent à en informer le Messager d’Allah (Bénédictionet salut soient sur lui) à leur retour. Les musulmans avaient l’habitude à leurretour de mission d’aller d’abord saluer le Messager d’Allah (Bénédiction etsalut soient sur lui) avant de rentrer chez eux.

Quand lestroupes commandées par Ali rentrèrent, les soldats saluèrent le Prophète(Bénédiction et salut soient sur lui). L’un des quatre compagnons(susmentionnés) se leva et dit : « ô Messager d’Allah, que penses-tud’un tel et tel actes commis par Ali  ibn Abi Talib? Le Messager d’Allah (Bénédicrionet salut soient sur lui) se détourna delui. Un autre des quatre personnes prit la parole pour dire la mêmechose que le premier. Le Messager eut la même attitude puis le troisième et lequatrièmeprirent successivement laparole pour reprendre les propos de leurs prédécesseurs. Le Messager d’Allah(Bénédiction et salut soient sur lui) se retournant alors vers eux, le visagemarqué visiblement par la colère, et dit :  Que voulez-vousd’Ali ? Que voulez-vous d’Ali ? Que voulez-vous d’Ali ? Ali estde moi et je suis de lui. Ali est l’allié de tout croyant après moi. (Rapporté par Ahmad, édition Rissalah et par at-Tirmidhi n° 3712 et par de nombreux autres, tous par lavoie de Djaafar ibn Souleymane. Djaafara dit : Yazid ar-Rachk m’a raconté d’après Moutriq ibn Abdoullah qu’Imran ibn Houssaynlui a rapporté le hadith.

Adh-Dhahabi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : C’est un des hadiths que Djaafar est le seul àavoir rapporté.  Extrait de Syarou a’laam an-noubalaa(8/199).Une divergence oppose nos ulémas au sujet de ce hadith et elle adébouché sur deux avis.

Le premier juge le hadith acceptable. At-Tirmidhi a dit  Ce hadith est bon et étrange. Nousne le connaissons qu’à travers la version de Djaafaribn Souleyman.  Al-Hakim a dit :  Lehadith est authentique selon la condition de Mouslim. Adh-Dhahab s’est tu dessus. »Al-Moustadrak(3/119). Ibn Hibban l’a déclaré authentique et lacité dans son Sahih (15/374). Ibn Ady (PuisseAllah lui accorder Sa miséricorde) a dit : Abdourahmanan-Nassai l’a intégré dans ses hadiths authentiquescontrairement à al-Bokhari.  Extrait d’al-Kamil(2/146). Al-Hafidz ibn Hadjar(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit :  Une solidechaîne (de transmission)  Extrait d’al-Issaba(4/569). Al-Albani dans as-silsilatou as-sahihah n° 2223.

L’argument quileur permet de juger le hadith authentique réside dans le témoignage venu debon nombre d’ulémas en faveur de Djaafar ibn Souleyman adh-Dhabi et ladécouverte de deux versions corroborant le hadith (susmentionné). Les deuxversons sont celle rapportée par Ibn Abbas dans le Mousnadd’Ahmad (1/330) et dans le Mousnad d’at-Tayalissi (4/470) éditionHadjarréalisée grâce aux bons soins du cheikhAbdoul Mouhsin at-Turki. Lachaîne de transmission du hadith comprend Anou Baldjqui est contesté. La deuxième version provient d’un hadith de Bourayda ibn al-Hassib citée dansle Mousnad d’Ahmad (38/118). La chaîne detransmission du hadith contient Adjladj ibn Abdoullahal-Kindi, un chiite peu fiable. La version est reçuepar plusieursrapporteurs de Bouraydah. Le hadith qu’ils ont transmis n’est pas conçudans les mêmes termes. C’est le cas du hadith n° 4350 du Sahihal-Bokhari.

Le deuxièmeavis juge le hadith faible. Cheikh al-islam, Ibn Taymiya(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) qualifie le hadith de  fabriqué à l’avis unanime des connaisseurs du hadith.  Minhadj as-Sunna an-nabawiyyah(7/385). Les réviseurs du Mousnad d’Ahmadédité par l’Institution Rissalah l’ont jugéfaible.

La cause de lafaiblesse du hadith selon eux est que Djaafar ibn Souleyaman adh-Dhabi est le seulà l’avoir rapporté. Yahya ibn Saidal-Qattan l’a jugé faible. Abdourrahmanibn Mahdi ne jugeaitpas ses hadithsrassurants. Al-Bokhari (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit : il se contredit dans une partie de ses hadiths.  Ali ibn al-Madini a dit :  Il a rapporté trop de hadith de Thabit et ses autres hadiths sont contestables. IbnSaad dit : Il était sûr bienque traînant une certaine faiblesse.  Voir Tahdhibat-tahdhiib (2/97).

Quand lestraditionnistes ont déclaré unanimement qu’il (Djaafar)était un activiste chiite qui insultait Muavia, ungroupe d’ulémas ont décidé de jugerfaible les hadiths qu’il est le seul à rapporter, étant donné qu’unhadith qui n’est rapporté que quelqu’un comme lui ne peut pas être accepté.Ceci s’applique particulièrement au présent hadith qui appuie son innovation.Voilà l’avis que nous préférons dans les hadiths qui confirment des mérites.

Troisièmement,à supposer que le hadith soit authentique et acceptable, il ne contient ni prèsni de loin la moindre preuve des allégations chiites selon lesquelles Ali étaitle successeur légitime du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). Et cepour plusieurs considérations :

1.Le terme wali a de nombreuses acceptions en langue arabe.Quel est l’argument qui a permis aux chiites d’en restreindre la portée pour lalimiter au califat. al-Fayrouzabadi (Puisse Allah luiaccorder Sa miséricorde) a dit :  walyoupeut signifier : la proximité, être en basse position et des aversessuccessives. Wali, qui en est la forme nominale, signifieamant, ami et partisan. On dit : waliya ach-chayaa aw alayhi wilayatanaw walayatan= il a prisen charge une telle affaire, ou il est investi d’une telle autorité…le nomd’action wilayah renvoie au pouvoir àl’autorité (politique) publique. Walaasignifie loyauté. Al-mawlaa signifiepropriétaire, esclave, affranchisseur, affranchi, compagnon, proche comme lecousin paternel et consort, voisin, allié, fils, oncle paternel, hôte depassage, associé, neveu, patron, le Maître, le soutien, bienfaiteur,bénéficiaire d’un bienfait, amoureux, adepte et gendre.  Extrait d’al-Qamous al-mouhiit, p. 1732.

2.Si le terme désignait dans le présent hadith autorité et pouvoir,comment le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) pouvait-ildire :   Ali a autorité sur tout croyant après moi.  alorsqu’Ali n’était en réalité que le calife de ses contemporains et non celui detous les croyants jusqu’au jour de la Résurrection?

3.Certaines versions du hadith comportent l’expression  patronde tous croyant ici-bas et dans l’au-delà  Mousnadd’Ahmad (5/179). Cette expression donne au terme wali le sens d’autoritépolitique, autrement comment concevoir qu’Ali soit le commandeur des croyantsdans l’au-delà ?

4.Nous n’avons entendu ni d’Ali (P.A.a), nide l’un quelconque de ses partisans, ni de l’un quelconque des noblescompagnons qu’ils avaient tiré du présent hadith un argument pour soutenirqu’Ali devait succéder au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). Lejuste sens de l’expression est l’alliance, l’affection, le soutien et l’appui.Aimer Ali ibn Abi Talib (P.A.a) est un devoir pour tout croyant. Il en est de mêmede l’appuyer et de le soutenir dans la vérité. A ce propos,, cheikh al-islam,Ibn Taymiyah (Puisse Allah lui accorder Samiséricorde) a dit : « L’expression Ali a autorité sur toutcroyant après moiest un mensongeimputé au Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui). Bien aucontraire, c’est lui-même qui a autorité sur tout croyant aussi bien pendant savie qu’après sa mort. Tout croyant lui doit loyauté pendant sa vie et après samort. Etreloyal envers quelqu’un c’estle contraire de nourrir de l’inimitié à son égard, ce qui est intemporel. Si lawilya qui renvoie à l’autorité politique étaitvisée, on aurait dû dire :  chef de tout croyant après moi. C’est dans ce sens qu’on dit à propos de la direction de la prière faite pourles morts : « Quand le proche parent se retrouve avec le détenteur del’autorité publique, la préséance revient au dernier selon l’avis de lamajorité (des ulémas). On dit que c’est plutôt le premier. Les propos Ali a autorité sur tout croyant après moi. ne peuvent pas être attribués au Prophète(Bénédiction et salut soient sur lui) car si on entend parler de la loyauté, iln’est pas nécessaire d’utiliser les termes ‘après moi’. Si on visait l’autoritépolitique, on devrait dire : Ali avait autorité sur tout croyant. Extrait de Minhadj as-sunna (7/278).Voir la réponse donnée à la question n° 26794.

Ibn Taymiya (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) ditencore : «Rien dans ces propos (le hadith) n’indique clairement que lecalifat est visé car le terme mawlaa est commele terme wali. Or, Allah Très-haut a dit :  Vous n’avezd’autres alliés qu’Allah, Son messager, et les croyants…  (Coran,5 :55) et dit :  Mais si vous vous soutenez l’une l’autrecontre le Prophète, alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueuxd’entre les croyants, et les Anges sont par surcroît (son) soutien. (Coran, 66 :4).

Le versetindique clairement que le Messager est l’allié des croyants et qu’ils sont lessiens, comme il indique encore sans ambages qu’Allah est l’Allié des croyantset qu’ils sont Ses alliés et que les croyants sont alliés les uns aux autres.L’alliance en question est le contraire de l’inimitié. Les deux partiesimpliquées se la vouent mutuellement, même quand l’un des alliés est plusimportant que l’autre et plus capable d’exprimerson alliance par des actes de grâce et debienfaisance tandis que l’autre partie exprime son alliance par l’obéissance etl’observance du culte.

Il est vraiqu’Allah aime les croyants et ceux-ci la Lui rendent. La loyauté qui en découleexclut l’inimitié, le combat et la tromperie. Les mécréants n’aiment pas Allahet Son Messager. Ils s’opposent à Lui et Lui vouent l’inimitié. A ce propos, leTrès-haut dit : Ô vous qui avez cru! Ne prenez pas pour alliés Monennemi…  (Coran, 60 :1). Il leur réserve une sanction pour celacomme il le dit :  Et si vous ne lefaites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Sonmessager.  (Coran, 2 :279).

Allah estl’Allié et le Patron des croyants. Il les sort des ténèbres vers la lumière.S’il en est ainsi, le sens de l’alliance établie entre Allah et les croyants etde celle les liant au messager est la loyauté qui exclut toute hostilité. Lescroyants restent loyaux à Allah et à Son Messager dans le cadre d’une loyautésincère. C’est valable pourtoutcroyant. Ali (P.A.a) fait partie des croyants loyauxles uns envers les autres.

Le hadithconfirme qu’Ali est croyant dans son for intérieur et il atteste qu’il méritequ’on le prenne commeallié en ce qu’onlaisse apparaître comme en ce qu’on cache. Une manière de réfuter lesallégations de ses ennemis khawaridj et nawassib (sécessionnistes etfaction chiite particulièrement hostiles auxcompagnons du Prophète). Mais le hadith n’indique nullement que les croyantsn’ont pas d’autres alliés que lui. Commenten serait-il ainsi alors que le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soientsur lui) a des alliés qui ne sont d’autres que les bons croyants. Ali a certesdes alliés privilégies. Ils sont les croyants qui sont ses partisans. C’estdans ce sens que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui)disait :  Certes (les tribus) Aslam, Ghifar, Mouzaynan, Djouhayna, Qoraych et Ansarin’ont d’autres alliés qu’Allah et Son Messager.  Il en faisait ainsi lesalliés du Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) comme il afait des bons croyants ses alliés. Allah et Son messager sont leurs alliés.

En somme, il ya une différence entre wali, mawlaa et waali. Le chapitre wilaya se rapporte àl’absence de l’inimitié alors que le chapitre relatif à la walaayaporte sur le pouvoir. Le hadith traite exclusivement du premier. Le Prophète(Bénédiction et salut soient sur lui) n’a pas dit :   Ali est waali pour quiconque me reconnait comme tel. maisil a employé ces termes : Ali est le mawla de tous ceux qui mereconnaissent comme tel.  ce qui indique qu’il ne voulait pas parler decalifat car Ali possédaitdu vivant duProphète (Bénédiction et salut soient sur lui) la qualité d’allié de toutcroyant. Aussi n’avait- il besoin d’attendre la mort du Prophète pour qu’on lalui attribuât. Quant au califat, on ne pouvait y accéder qu’après la mort (duProphète). Dès lors, on constate la différence.

Si le Prophète(Bénédiction et salut soient sur lui) a sur les croyants la priorité parrapport à eux-mêmes, aussi bien pendant sa vie qu’après sa mort, et ce,jusqu’au jour de la résurrection et s’il a délégué une partie de son pouvoir àquelqu’un de son vivant, et si on supposait qu’il ait délégué un pouvoir àexercer par quelqu’un après sa mort et que par cet acte , fondé sur un texte ouun consensus, le délégué devînt son successeur, rien de cela n’aurait empêchéqu’il (le prophète) restât celui qui méritait le pouvoir plus que tout autre,celui qui avait priorité sur tous les croyants par rapport à eux-mêmes. Nulautre que lui ne pouvait avoir ce privilège en particulier pendant sa vie.

Quant au faitqu’Ali fût l’allié de tout croyant, c’est une qualité qui lui était confirméedu vivant du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et après sa mort.Même mort, Ali reste l’allié de tout croyant. Mais il n’exerce plus le pouvoirsur les gens. Il demeure vrai toutefois que les croyants restent des alliés lespour les autres, vivants comme morts. » Extrait de Minhadjas-sunnaan-nabawiyyah(7/322-325)

Quatrièmement,quant à l’allégation selon laquelle Ali ibn Abi Talib, Fatimah, al-Hassan et al- Houssein ont le rang de prophète, elle est fausse parce quemensongère. Pire, elle repose sur une mécréance destructrice pour la foi dumusulman parce que contraire au consensus des ulémas selon lequel le rang desprophètes ne peut être atteint par quelqu’un qui n’en fait pas partie. A cepropos,, Allah Très-haut a dit :  Allah choisit des messagers parmiles Anges et parmi les hommes. Allah est Audient etClairvoyant.  (Coran, 22 :75).

Les messagerset les prophètes sont des créatures élues. Celui qui prétend le contraire doiten apporter la preuve. Nul ne pourra jamais prouver qu’Ali ibn Abi Talib, Fatimah,al-Hassan et al- Houssein ont le rang de prophète, àmoins de recourir au mensonge, à la déformation et à la fabrication de hadithset d’informations.

Cheikhal-islam, Ibn Taymyia (Puisse Allah lui accorder Samiséricorde) dit encore :  Ceux qui exagèrent (dans leurattachement) aux saints (alliés d’Allah) ou ceux qu’ils appellent ainsi ouqu’ils appellent ‘gens d’Allah’ ou ‘sages’ ou ‘philosophes’ ou leur donnentd’autres noms comparables pour lui aux noms des prophètes et les traitent commeles prophètes ou les considèrent comme supérieurs aux prophètes ; ceux-làdoivent être invités à se repentir. S’ils acceptent, on les laisse. Sinon, onles tue.  Extrait d’as-safadiyyah (1/262).

Cheikh Muhammadibn Abdoul Wahhab (puisse Allah lui accorder Samiséricorde) dit :  Celui qui croit qu’un non prophète peut êtresupérieur ou égal aux prophètes tombe dans la mécréance. Le consensus sur cettequestion a été rapporté par plusieurs ulémas. Quel bien peut-on attendre degens qui fondent leur foi sur la mécréance.  Extrait de rissalah fii ar-radd alaa ar-rafidah,p. 29. Voir al-faslfil milal wal hawaawan-nihal (4/21)

Allah le sait mieux.

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