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Le drame d’une convertie à l’Islam qui a deux enfants avec un hindou.

Question: 3127

J’ai lu la question N°2803 dans laquelle vous donnez à la soeur auteur de la question le conseil de déclarer son mariage conformément à la Sunna. J’ai aussi lu une autre question ayant trait à l’opposition des parents au désir de leur fils ou leur fille de se marier pour diverses raisons. Quel conseil donneriez vous à une soeur confrontée au cas que voici :

Une femme séparée par le divorce de son mari hindou s’est convertie à l’Islam après avoir connu la vérité et s’être engagée dans le droit chemin-Allah soit loué.

Sa conversion reste inconnue de sa famille pour une raison bien connue. Ses deux enfants placée sous sa garde sont encore hindous car son ex-mari préfère les tuer que de les voir se convertir à l’Islam parce qu’il est un ennemi viscéral de l’Islam. Il a déjà maintefois insulté Dieu et la religion.

L’intéressée aime maintenant un musulman très pieux et d’une bonne moralité. Mais ses parents refusent le mariage (projeté). Sa mère croit que les néophytes ne seront jamais de bons musulmans. Elle a dit textuellement : (Ils ne pourront jamais être comme nous un jour).

S’ils décidaient de se marier,pourraient-ils garder leur mariage secret à cause de ces raisons ?

L’homme que l’intéressée veut épouser est d’accord pour garder les deux enfants quitte à les inviter à se convertir à l’Islam car il dit que l’on ne doit pas pratiquer deux religions dans le même foyer. Comment ces deux personnes devraient mener leur vie, bien que confrontées à ces problèmes ?

Ses parents à lui d’une part et l’ex-mari qui refuse la conversion de ses enfants à l’islam, d’autre part. Mon amie ne veut pas perdre le droit de garde qu’elle exerce sur les enfants car leur père est inconduite et agressif.

J’espère que vous donnerez un conseil à la soeur afin qu’elle sache dans les délais les meilleurs comment agir car elle est en proie à une profonde tristesse au point de ne plus pouvoir dormir la nuit ?

Puisse Allah bénir notre Prophète Muhammad Wassalam.

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

1. Nous félicitons d’abord la soeur, auteur de la question,
pour sa conversion à l’Islam . Car s’est un bonheur pour lequel on sacrifie
biens et âmes. Les soucis et les chagrins ne sont rien par rapport au bienfait
de l’Islam.

2. Les propos de la soeur selon lesquels elle aime un musulman
nous amènent à lui dire qu’il ne faut pas qu’elle se laisse entraîner comme tant d’autres
dans une situation insensée impliquant des relations illégales. L’amour dont
on entend parler et dont on lit, l’histoire (dans les romans) est une situation
embellie par Satan pour tromper. Cet amour conduit souvent à ce qu’Allah le
Très Haut a interdit. Quand le coeur est capté par l’admiration d’une femme,
l’amoureux doit s’adresser aux parents de celle qu’il aime en vue de la conclusion
du mariage.

3.S’agissant des propos de la mère
de l’amant selon lesquels les nouveaux convertis ne seraient jamais de bons
musulmans, ils sont faux. Les compagnons (P.A.a) étaient-ils autre choses
que de nouveaux convertis comparativement au polythéisme dans lequel ils avaient
vécu ? Est-ce  qu’un musulman pourrait mettre leur religiosité et leur moralité
en doute ? Nous avons vu beaucoup de nouveaux musulmans bien meilleurs que
d’autres plus anciens (qui l’ont été par hérédité). Le fait d’être un néophyte 
ne signifie pas qu’on ne sera pas un bon musulman.

Pas plus que le fait d’être ancien dans l’Islam ne signifie
pas qu’on est bon. Tout dépend de la piété et de la bonne action. Ce qui n’empêche
pas que l’antériorité de la conversion et l’ancienneté dans la pratique du
culte Allah constituent une source de mérite.

4.
Rien n’empêche que le mariage se déroule à l’insu des parents du mari surtout
si le mariage avec la soeur (auteur de la question) représente un intérêt
pour elle. Car il se peut qu’elle trouve difficilement quelqu’un qui l’aide
à traverser ces difficultés.

La tutelle légale s’impose la femme pas à l’homme.

Nous préférons en outre que l’on parvienne à convaincre
les parents du prétendant à accepter la femme parce que cela permet de réaliser
un intérêt dont l’absence se ferait sentir gravement, si les parents apprenaient
après coup que leur enfant s’est marié à leur insu.

5.
Les propos du prétendant selon lesquels il veut inviter les deux enfants à
l’Islam sont bons et peuvent fonder une action susceptible d’être assistée
(par Allah). Nous demandons à Allah de l’y assister, et de le protéger contre
le mal pouvant provenir de leur père hindou criminel.

Nous recommandons aux intéressée en cas de conclusion
de leur union de ne pas manifester leur intention de convertir les deux enfants,
si cela peut entraîner leur retrait par leur père mécréant grâce à un arrêt
émis par un tribunal mécréant. Il faut qu’il agissent avec sagesse.

6.
La femme, auteur de la question, ne doit pas établir elle même son propre
mariage, même si elle n’était pas vierge, car la loi musulmane ne la lui autorise
pas. Si elle n’a pas de tuteur légal, le juge ou le chef de la communauté
musulmane locale ou le président du Centre Islamique ou son représentant peuvent
en tenir lieu.

7.
Les intéressés doivent solliciter l’assistance d’Allah le Très Haut pour résoudre
les deux problèmes qui les empêchent de dormir.

Cela concerne plus particulièrement la soeur, auteur
de la question.

Que tout le monde sache que, quand on se confie à Allah,
celui-ci résserve une bonne issue à nos affaires et les facilite. Ils doivent
pratiquer l’invocation avec sincérité, et l’homme doit s’efforcer dans la
mesure du possible de convaincre sa famille à changer son opinion sur les
nouveaux musulmans ; il doit leur donner des exemples concrets prouvant le
contraire de ce qu’ils avancent Il doit leur montrer en plus l’étendue du
drame provoqué par la première union.

Nous leur recommandons encore une fois de ne pas mettre
en relief la conversion à l’Islam des enfants car cela pourrait pousser leur
père à tenter une action aux conséquences désastreuses. Si toutefois ils constataient
un agissement suspect de sa part, ils doivent en informer la police afin qu’elle
prenne les mesures de précaution qui s’imposent.

8.
Si le mariage entraîne pour l’auteur de la question la perte du droit de garde,
nous ne lui conseillons pas de le faire par peur que les enfants servent de
combustible à l’enfer dans l’eau-delà.

Cependant, si elle craint de tomber dans la fourmication,
il vaut mieux qu’elle épouse le musulman en question en présence de témoins
et sous la supervision d’un tuteur comme nous l’avons dit plus haut.

La déclaration du mariage est une sunna, mais il n’est
pas nécessaire qu’elle revête un aspect solennel ou qu’elle soit écrite.

La Soeur
(auteur de  la question) doit s’installer dans un milieu musulman conservateur 
au sien duquel l’affaire de son mariage est bien connu. Cela lui éviterait
des critiques portées contre son honneur.

Si elle peut
quitter le pays où vit son ex-mari pour un autre pays où elle serait plus
libre et pourrait conserver son droit de garde sur les enfants et épouser
un musulman orthodoxe apte à veiller sur elle et ses enfants, qu’elle le fasse. 

9. Il faut recourir à l’invocation et se réfugier
auprès d’ Allah afin qu’il dissipe les soucis et écarte les troubles. Nous
demandons  qu’Allah l’assiste à faire ce qu’il aime et agrée. Allah le sait
mieux.

Source

Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid

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