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454922/08/2002

Associations professionnelles

Question: 8995

Un ami sûr m’a informé que Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a déclaré les associations (professionnelles) interdites.. Est-ce vrai ?

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

L’opinion de Cheikh ibn
Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) connue de tous
est que la création de telles associations est permise. Certains ulémas comme
Cheikh Salih al-Fawzan disent
le contraire puisqu’il soutient dans son livre intitulé : al-bayan li akhta’badhi
al-kuttab, p. 377-380 l’illégalité de leur création.

Le Collège des Grands
Ulémas a pris au cours d’une de ses sessions la décision dont voici le texte :
« Louange à Allah, le Maître des mondes. Bénédiction et salut les plus
parfaits soient sur la meilleure de toutes les créatures, notre Prophète Muhammad,
sa famille, ses Compagnons et sur tous ceux qui auront profité de sa guidance
jusqu’au jour de la Rétribution. Cela dit, le Collège des Grands Ulémas a examiné
au cours de sa 34e session tenue à Taïf
du 16/2/1410 au 26/2/1410 consacrée aux questions posées par des fonctionnaires,
des enseignants et d’autres à son éminence, le Président général des administrateurs
des recherches scientifiques (islamiques), de la consultance (religieuse) et
de l’appel et de l’orientation, questions transférées par son éminence au Collège
et intéressant ce qu’on appelle  associations de fonctionnaires .

Celles-ci se présentent
comme suit : des employés travaillent le plus souvent dans la même institution
qui peut être une école ou service ou d’autres se mettent d’accord à verser
une somme déterminée à la fin de chaque mois et à remettre l’argent ainsi réuni
à l’un des cotisants et à répéter cette opération chaque mois jusqu’à ce que
tous les membres perçoivent chacun la même somme….

Le Collège a pris connaissance
de la recherche élaborée par l’honorable Cheikh Abd
Alla ibn Soulayman ibn Mani à propos des prêts qui
profitent à leurs auteurs. La recherche a suscité des changes et discussions
à l’issue desquelles ne s’est pas dégagé un avis soutenu par la majorité qui
aille dans le sens de l’interdiction de cette transaction. Car l’avantage réalisé
par le créancier n’entraîne aucune diminution de l’argent du débiteur. Bien
au contraire, le profit obtenu par le débiteur est le même que celui qui revient
au créancier. Aussi tout le monde en profite équitablement et aucun n’en subit
un préjudice. Or la loi religieuse purifiée n’est pas venue interdire la réalisation
des intérêts qui ne comportent aucun préjudice pour quelqu’un. Bien au contraire,
elles juge leur préservation légitime. C’est Allah qui nous assiste. Puisse
Allah bénir et saluer notre prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.

Le collège des Grands
Ulémas.

Revue des Recherches Scientifiques,
27/349-350.

Quant au Cheikh ibn Baz (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) il a émis une
fatwa dans le sens de l’autorisation de la création desdites associations. A
la suite d’une question qui lui a été posée à ce propos, il dit : 
« il n’y a aucun mal. C’est un prêt qui n’est pas assorti d’une condition
de nature à générer un surplus  pour quelqu’un. Le Collège des Grands Ulémas
a examiné la question et a décidé à la majorité de ses membres que cela est
permis en raison de l’intérêt qu’il apporte aux membres et à cause de l’absence
d’un préjudice. Allah est le garant de l’assistance…

Fatawa islamiyya, 2/413.

Source

Islam Q&A

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