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1688314/02/2001

Le jugement de la prise d’un prêt à intérêt à cause d’un besoin pressant

Question: 9054

Comment juger la prise d’un prêt à intérêt accordé par une banque pour répondre à un besoin pressant comme la poursuite des études, l’achat d’un véhicule ou une maison pour la famille, si le débiteur ne trouve personne qui puisse lui prêter de l’argent sans intérêt ?

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Premièrement, l’usure (riba) est prohibée, qu’elle
qu’en soit la forme. Cette prohibition s’applique au débiteur comme au créancier ;
que le bénéficiaire soit riche ou pauvre. L’un et l’autre commettent un péché,
et ils sont tous les deux maudits. Le même sort est réservé à ceux qui les assistent
à titre de témoins ou de secrétaires, en vertu de la portée générale des versets
et des hadith sûrs qui indiquent son interdiction.

Allah le Très Haut : Ceux qui mangent (pratiquent)
de l’ intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme
se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu’ ils disent:
“Le commerce est tout à fait comme l’ intérêt”. Alors qu’ Allah a
rendu licite le commerce, et illicite l’ intérêt. Celui, donc, qui cesse dès
que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’ il
a acquis auparavant; et son affaire dépend d’ Allah. Mais quiconque récidive…
alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement. Allah anéantit
l’ intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n’ aime pas le
mécréant pécheur. 
(Coran, 2 : 275-276).

Ubada ibn as-Samit (P.A.a) a rapporté que le Prophète
(bénédiction et salut soient sur lui) a dit  l’échange de l’or contre
de l’or, de l’argent contre de l’argent, de la monnaie (en papier) contre une
monnaie de la même nature , du blé contre du blé, des dattes contre des dattes
doit se faire en parfaite égalité et séance tenante. Quiconque donne un surplus
ou l’exige tombe dans l’usure. 
(rapporté par Mouslim dans son Sahih).

Il a été rapporté de façon sûre d’après Djabir (P.A.a)
que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a maudit celui
qui se nourrit d’usure, celui qui la produit, celui qui l’enregistre et celui
qui en sert de témoin… Il a dit qu’ils sont tous pareils ». (rapporté par
Mouslim).

Il est permis au pauvre, incapable de travailler, de
procéder à une quête, à la perception de la zakat et de demander à bénéficier
de la sécurité sociale.

Deuxièmement, il n’est pas permis
à un musulman, riche ou pauvre, de contracter à la banque ou ailleurs un prêt
assorti d’intérêts. Peu importe que le taux soit fixé à 5 % ou à 15 % ou plus
ou moins. Car cette opération relève de l’usure qui fait partie des péchés majeurs.
Allah a substitué à l’usure des voies licites d’acquisition  d’argent comme
l’exercice d’un travail chez les employeurs ou une fonction administrative ou
le commerce grâce à des capitaux fournis par un autre dans le cadre d’un partenariat
permettant de percevoir une part connue mais pas fixée (à l’avance) des bénéfices.

Source

Fatawa de la Commission Permanente pour les Recherches Scientifiques et la Consultance, 13/269

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