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1064022/04/2011

Critique du livre intitulé Les Mérites des Oeuvres par Muhamad Zakaria al-Kandahlawi

Question: 108084

Est il exact que le livre intitulé Les Mérites des Œuvres contient beaucoup de choses qui versent dans l’associanisme?

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Louanges à Allah

Les Mérites des Œuvres ,écrit par Muhamad Zakaria al-Kandahlawi, a d’abord été imprimé la première fois sous
le titre Tablighi nissab
Il comprend divers chapitres évoqant les mérites des
œuvres et destinés à être une référence pour les membres du groupe de l’auteur la
Jamatou tabligh. Le
livre est devenu depuis leur source principale. Ils le lisent dans leurs
assemblées et l’étudient dans leurs mosquées et écoles. Redigé
en urdu, il n’est pas répandu dans les pays arabes mais plutôt dans les
paysoù le groupe est partaiculièrement répandu comme l’Inde, le Pakistan et l’Afganistan.

Cheikh Hamoud at-Touwaydjiri dit dans al-qawl
al-baligh (p.11): « Le plus important livre pour
les membre de la Jamaatou Tabligh est Tablighi
nissab ecrit par l’un
de leurs chefs du nom de Muhamad Zakaria
al-Kandahlawi. Ils entourent ce livre d’un grand soin
de la même manière que les Sunnites vénèrent les deux Sahih
et d’autres livres de hadith.

Les membres de ladite Jamaatou
Tabligh considèrent le dit livre comme la
principale source et la référencepour
les Indiens et d’autres (races ) non arabes voisins
des Indiens. Le livre comporte des pratiques entachées de chirk,
des innovations, des legendes, de nombreuxhadiths apocryphes et faibles. En réalité,
c’est un livre du mal, de l’égarement et de la tentation.»

Cheikh Shameddine al-Afghai dit dans son livre intitulé: Djouhoud
oulama al-hanafiyyah fii ibtali aqaa’id
al-qoubouriyyah (2/776): Le diobandiens
vénèrent les livres de leurs chefs, livres qui pourtant sont remplis de
légendes relatives au culte des tombes, de pratiques paiennes
soufies comme- il énumère ensuite des livres dont Tabligh
Nissabi c’est-à-dire la part à transmettre ou la
méthodologie de la prédication. Les diobandiens n’ont
jamais dénoncé ces livres ni mis les autres en garde contre eux ni cessé de les
imprimer ni interdit leur vente ou achat. Les marchés de l’Inde et du Pakistan
et d’autres en sont remplis à craquer.
On lit dans les fatwas de la Commission
permamente (Deuxième groupe 2/97).

Question:

Je suis un musulman vivant en Grande Britagne. Je désire suivre la méthodologie des Membres de
la Communuité Sunnite dans toutes les affaires de ma
vie. Cela étant, je m’efforce de lire des livresreligieux en Urdu. Pendant ma lecture des
livres religieux écrits par le célèbreet éminent ulémas indien considéré comme un membre de la Jamaatou Tabligh,
Cheikh Muhamad Zakaria al-Kandahlawi, maître en hadith, j’ai trouvé dans son livre
intitulé Tablighi Nissab
à la page 113 du 5e chapitre une histoire reçue par l’auteur d’un
ouvrage intitulé Rawnaq al-Madjalis
où l’on cite l’histoire du commerçant qui était mort après avoir réparti son
héritage entre ses deux fils. Le défunt a légué à côté de ses biens des cheveux
du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui). Le cadet de ses fils prit
les cheveux du Messager (Bénédiction et salut soient sur lui) et renonça à sa
part de l’héritage du père au profit de son grand frère. Ce qui se passa par la
suite fut que celui qui avait hérité de l’argent fit faille peu après et celui
qui avait pris les cheveux devint riche. Une fois le jeune frère qui gardait
les cheveux du prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) mort, un homme
pieux vit le prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) en rève et l’entendit dire: Que celui qui a un besoin se
rende à la tombe du frère cadet et invoque sur place Allah le Transcendant car son
invocation sera exaucée.
Citation du livre Tablighi
Nissab. J’ai lu encore un autre livre intitulé Tarikh Machaikh djouthat du même auteur Muhamad
Zakaria al-Kandahlawi. A la
page 232 du livre, il écrit: «Une fois Cheikh Hadji Imdadoullah
Mouhadjir Makki tomba
désespérément malade. L’un de ses adeptes se rendit à son chevet et éprouva une
grande tristesse pour son état. Le cheikh s’en étant aperçu, lui dit: Ne sois
pas triste car le dévot ne meurt pas; il ne fait que transiter d’un endroit à
un autre. Il satisfait les besoins des gens dans sa tombe comme il le fait dans
sa vie.
Citation de Tarikh Machaikh Djouthat.

Ce qui est demandé, c’est d’entendre vos droites
opinions sur ce qui a été cité en plus cde ceci:

a) L’auteur etnarrateur de cette histoire reste -il musulman en dépit de cette
croyance qui apparaît à travers ses livres et propos? Donnez nous une
explication fondée sur le Livre et la Sunna?

b) S’il n’est plus musulman, quelle est la prevue tirée du Livre et de la Sunna attestant son exclusion
de la religion?

Voici la réponse: «Ce qui a été cité dans ces
livres mentionnés dans la question relève des innovations condamnables, des
légendes qui ne reposent sur aucune réalité religieuse ni sur un quelconque
fondement du livre d’Allah ni de la Sunna de Son Prophète (Bénédiction et salut
soient sur lui). Ce sont des propos que ne profèreet croit qu’une personne naturellement dégradée , privée d’une vue intérieure et totalement égarée.
Prétendre que des cheveux du Prophète (Bénédiction et slaut
soient sur lui) existent encore et que celui qui en possède devient riche et
prétendre avoir vu le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et faire
une recommandation pour aller invoquer auprès de la tombe de cette personne,
tout cela relève du mensonge et de l’invention dénuée de tout fondement. Il a éta rapporté de façon sûre que le Prophète (Bénédiction et salut
soient sur lui) a dit: Certes, Satan ne peut se manifester sous ma forme.
(Cité dans les Deux Sahih).

Comment
le Porphète (Bénédiction et salut soient sur lui)
pouvait il donner l’ordre aux gens d’aller invoquer Allah auprès des tombes
alors qu’il l’avait interdit au cours de sa vie et avait mis les gens
sévèrement en garde contre cette pratique et interdit tout atachement
exagéré aux prophètes et pieuses gens ainsi que la recherche de leur
intercession après leur mort. Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui)
ne mourut qu’après qu’Allah a achevé la religion grâce à lui et comblé les gens
de Sa grâce.

On ne peut rien ajouter à sa loi ni rien en
diminuer. Croire qu’on exauce l’invocation auprès des tombes est une innovation
sans fondement dans la loi religieuse purifiée. Cela peut même faire glisser
son auteur dans l’associanisme majeur s’il invoque
celui gise dans la tombe à la place d’Allah ou avec
Lui, ou croit que l’occupant de la tombe peut être utile ou nuisible ( à son visiteur) car Allah le Transcendant est le seul à
pouvoir le faire. Il en est de même du fait de croire que le dévot ne meurt pas
et qu’il passe d’un lieu à un autre et peut satisfaire les besoins des gens
comme il le faisait dans sa vie. C’est une fausse croyance nourrie par les
soufis qui ne repose sur aucun argument. Bien au contraire, les versets comme
les hadiths indiquent que tout humain ayant vécu ici-bas mourra. Allah Très
haut dit: En vérité tu mourras et ils mourront eux aussi (Coran,39:30) et dit: Et Nous n’avons attribué l’immortalité à
nul homme avant toi. Est-ce que si tu meurs, toi, ils seront, eux, éternels?

(Coran,21:34) et : Toute âme doit goûter la mort.
Nous vous éprouverons par le mal et par le bien (à titre) de tentation. Et
c’est à Nous que vous serez ramenés.
(Coran,21:35).

Les hadiths authentiques ont prouvé encore que
quand un humain meurt son oeuvre cesse sauf dans trois cas: un savoir utile
légué, un enfant pieux qui prie pour lui ou une aumône d’utilité pérenne. Les
hadiths prouvent encore qu’un mort
enterré ne paut apporter aucun avantage pour lui-même
ni écarter un préjudice. Dès lors, il ne peut a fortiori rien faire pour autrui.
Il n’est permis de demander la satisfaction des besoins qu’à Allah seul quand
il s’agit de choses qu’Allah est seul capable de faire. Demander de telles chose à des morts relève de l’associanisme
majeur. Quiconque croit le contraire de ce qui vient d’être dit, baigne dans
une mécrance qui l’exclut de la religion- à Allah ne
plaise- car cela revient à contester les preuves sûres tirées du Livre d’Allah
et de la Sunna de Son Prophète (Bénédicion et salut
soient sur lui). Il doit procéder à un repenir sincère,
se résoudre à ne plus commettre cet acte odieuxet se remettre à suivre les traces des Ancêtres pieux, les membres de la
Communauté des Sunnites dans le but d’obtenir l’agrément d’Allah et d’accéder à
Son paradis et de se mattre à l’abri de Son chatiment.»

On lit dans al- mawsou’a
fil adyaan wal madhahib wal-ahzabal-mou’assirah
(1/322): Les membres de la Djamatou Tabligh s’appuient au cours des réunions qu’ils
organisent dans les pays arabes sur la lecture de Riadh
as-Salihne et dans les pays non arabes sur la
lecture de Hayatou sahabah
et sur Tablighi Nissab.
Ce dernier est rempli de légendes et de hadiths faibles.

En somme, les ulémas n’ont cessé de mettre les
gens en garde contre le livre Tablighi Nissab appelé ailleurs Les mérites des œuvres.
Aussi n’est il paspermis au commun des
musulmans de le lire. Ils doivent au contraire prendre soin des livres
véhiculant le Sunna authentique ainsi que les livres dont les auteurs suivent
la méthodologie de la Communauté des Sunnites. Quant aux livres remplis de
légendes et de mensonges, il ne covient pas qu’ils
occupent une quelconque place dans le cœur et l’esprit du musulman.

Allah le
sait mieux.

Source

Islam Q&A

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