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L’ambiguïté des informations du Coran concernant Jésus (PSL)

Question: 12637

Comment voulez vous que les non musulmans croient ce que dit votre livre à propos de Jésus notamment la négation de sa crucifixion et de son statut de fils de Dieu en dépit de l’affirmation de la Bible allant dans ce sens ?

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Louanges à Allah

Nous disons au risque de nous répéter
que les Evangiles ou la Bible dont nous parlons, celui qui est en circulation
de nos jours, est différent de celui révélé par Allah à Son serviteur et messager
Jésus fils de Marie (PSL). La croyance en l’autorité de ce dernier livre est
une condition sine quoi none de la validité de la foi. Nous l’avons déjà souligné
dans le cadre de la
question n° 47516.

Toutefois, une grande sagesse a voulu
que le livre en question soit l’objet de manipulations et d’altérations. En
effet, les vicissitudes du temps et la succession des jours l’ont tellement
affecté que son original divin a été perdu. Ce qui en reste entre les mains
des gens n’est qu’un mélange obscur fait de polythéisme et de trinité éclairé
par une faible lueur de monothéisme caché dans un labyrinthe de mensonges
; c’est un cumul d’altérations qui se sont succédés à travers les générations
pour entacher les prophéties.

Il est devenu difficile voire impossible,
en raison de l’écoulement du temps et de la continuité des manipulations,
d’affirmer ou d’infirmer l’authenticité ou l’inauthenticité d’une partie quelconque
de ce livre-là.

Pour ce faire, il faut l’examiner à la lumière
de la vérité qui a prédominé ce qui l’a précédée et confirmé ce qui la suit.
Cette vérité éclairée par Allah n’a pas subi l’obscurité générée par l’ignorance
et la passion. Sa  véracité éclatante, n’a pas été entachée par un mensonge
ou une erreur. Cette vérité là n’est autre que le Saint Coran dont Allah s’est
chargé de la préservation. A ce propos Allah le très haut dit : En vérité
c’ est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’ est Nous qui en sommes
gardien. 
(Coran, 15 : 9).

Il est vrai que Norton, l’un des grands chercheurs
chrétiens, défenseurs de la Bible, s’est évertué à défendre celle-ci contre
les attaques de Ekeren le Germain. Mais il a fini par reconnaître qu’il est
difficile en son temps de distinguer le vrai d’avec le faux.

Voilà qui nous ramène à l’objet de la
question. Nous disons que celui qui ne croit pas au Coran ne peut pas croire
à un autre livre (saint).Celui qui remet en cause la véridicité du Prophète
(bénédiction et salut soient sur lui) et la validité de l’Islam ne peut pas
apporter la preuve de la validité de sa religion à lui.

Cela s’explique comme suit : Comment remettre
en cause la véracité des informations apportée par le Prophète (bénédiction
et salut soient sur lui) à propos de sa prophétie et de la révélation qui
lui a été faite depuis le ciel en dépit du fait que des miracles ont prouvé
la véracité de ses propos et que, sa vie durant, il n’a cessé de lancer un
défi à ses ennemis pour qu’ils produisent un texte égal à la totalité ou 
à une partie du livre qu’il déclare avoir reçu grâce à une révélation de son
Maître.

Bien plus, le même défi a été lancé aux humains
et aux djinns invités à se rassembler et à se soutenir mutuellement afin de
produire un texte comparable au Coran :  Dis: “Même si les
hommes et les djinns s’ unissaient pour produire quelque chose de semblable
à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de semblable, même s’ ils se soutenaient
les uns les autres”.  
(Coran, 17 : 88) ?

Malgré l’opposition manifestée par ses
ennemis très soucieux de prouver qu’il est un menteur, personne n’a pu relever
ce défi, loi de là ?

Mieux, ce prophète (bénédiction et salut
soient sur lui) est restée victorieux devant ses ennemis. Ceux-ci n’ont jamais
pu réfuter une de ses preuves ni découvrir un seul mensonge dans ses propos,
même ceux qui relevaient des conversations courantes, et à plus forte raison
ceux dans lesquels il transmettait le message dont son Maître l’avait investi.

Que je désire connaître ! S’ils
remettent en cause tout cela, comment vont-ils prouver l’authenticité de l’inspiration
sur laquelle ils fondent la crédibilité de leurs livres. Il est vrai toutefois
qu’ils ne prétendent pas que les Evangiles sont révélés sur Jésus ni qu’il
les ait écrites ni qu’on l’ait lui dictées ni qu’on les ait écrites de son
vivant !

En outre, aucune preuve ne permet d’identifier
les quatre personnages qui ont écrit les Evangiles ni qui ils étaient ni leurs
biographies, ni si leurs écrits représentent une révélation divine ou une
 inspiration  selon leur propre expression, ni s’il s’agissait
tout simplement de leurs propres idées ou une inspiration de leurs démons !

Herne, l’un des grands exégètes de la
Bible a dit :

« Quand on dit que les écritures
saintes sont révélées par Dieu, l’on n’entend pas que chaque terme et chaque
expression constituent une inspiration divine. Bien au contraire, les divergences
relevées dans les dialogues et les déclarations des auteurs (des Evangiles)
permettent de comprendre qu’ils étaient autorisés à écrire selon leur nature,
leurs habitudes et leur compréhension. On ne peut pas concevoir qu’ils fussent
inspirés dans toute affaire qu’ils ont expliquée et dans tout jugement qu’ils
ont formulé. «

L’Encyclopédie britannique a évoqué
les divergences de vues qui ont opposé les savants et chercheurs chrétiens
à propos de l’inspiration (d’où cette interrogation):

– Est-ce que toute parole figurant dans les écritures saintes est une inspiration
ou pas ? Et puis l’Encyclopédie fait ce commentaire relatif à un point
des écritures (19/20) :  Ceux qui soutiennent que toute parole
y est une inspiration ne pourront pas prouver aisément leur assertion 
.
Nous disons  pas difficilement non plus !  Vu les contradictions,
les erreurs et les prédictions mensongères relevées dans les Evangiles, Frédéric
Grant a décidé que :  Le Nouveau Testament est un livre incohérent.
C’est une complication d’éléments dispersés qui n’est sous-tendu par un point
de vue qui apparaît du débat à la fin. Car, en réalité, il renferme des points
de vue différents 
.

Quant à l’Encyclopédie américaine, elle
mentionne qu’il y a un problème important et difficile qui résulte de
la contradiction qui apparaît souvent entre le 4e Evangile et les
3 autres. La différence entre ces écritures est si importante que si l’on
accepte l’authenticité des trois Evangiles qui se ressemblent, il en découlerait
l’inauthenticité de celle de Jean ».

Pourtant, l’Evangile de Jean est celui
qui insiste le plus sur le dogme de la trinité. Les chrétiens reconnaissent
même qu’elle a été écrite pour confirmer ce dogme qui n’est pas évoqué dans
les autres Evangiles et pour mettre fin à toute divergence de vue à son sujet.

L’église catholique s’accrochait fortement
au dogme de l’Inspiration en tant que fondement de la Bible. Elle l’a confirme
au cours du Concile de Vatican dans les années 1869-1870. Pourtant, un siècle
plus tard, elle est revenue sur ses vérités pour reconnaître, au cours du
Concile de Vatican II (1962-1965) que ces livres contiennent un mélange dont
des éléments apocryphes selon les citations du chercheur français Dr Maurice
Bucaille (converti ultérieurement à l’Islam.

Si après tout, quelqu’un démentit une
partie des miracles du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) de
ses conditions (de vie) et des composantes de sa biographie qui prouvent sa
véridicité, comment pourrait celui-là attribuer des miracles vérifiés à ces
prétendus messagers auteurs des Evangiles ? Comment pourrait-il prouver
la véracité de leurs allégations relatives à l’Inspiration ?

Leur argumentation finit par un cycle
faux selon ce que Riss a rapporté dans son encyclopédie d’après des personnes
qui font autorité : la Bible est vraie parce qu’issue de l’Inspiration
et celle-ci est réelle parce qu’affirmée dans la Bible ! !

Si quelqu’un démentit le Coran rapporté par des
voies concordantes et diffusé aussi bien au levant qu’au couchant et mémorisé
et transcrit par des générations successives et resté tel quel débarrassé
de la contraction, comment celui-là pourrait-il prouver l’authenticité des
Evangiles auxquelles il se réfère et auxquelles aucune allusion ne fut faite
– puisqu’elles n’existaient pas – avant l’écoulement de deux siècle après
la  mort  de Jésus selon ce que Norton a rapporté d’après Ekeren
le Germain ? En plus, les  épreuves subies par les Chrétiens au début
du IVe siècle notamment la destruction de leurs églises et l’incinération
de leurs livres entament la crédibilité de leurs livres découverts plus tard.
Quand furent-ils découverts ? Qui les détenait pendant la période manquée
par l’oppression et l’humiliation ? Comment nous sont ils parvenus ?
Comment ? Comment ? Beaucoup de questions tournent autour de cette
case tête.

A ce propos l’encyclopédie britannique
dit :  Nous n’avons aucune connaissance sûre à propos de la manière
dont s’est formée la légitimité des quatre Evangiles ni l’endroit où cela
fut décidé 
.

Quant à la non connaissance du traducteur
qui a traduit les Evangiles de leur langue d’origine ; quant à la non
connaissance de l’étendue de ses connaissances, de la solidité de sa foi et
sa compétence, elle nous amène à nous demander s’il les a traduites fidèlement.
Ce qui est une autre affaire !

La réponse que nous venons de donner
se trouve en détails dans l’ouvrage de Cheikh Rahmatoullah al Hindi intitulé :
Izhar al haq et dans : monnadhara bayna al-islam wa al massihiyya
(= débat entre l’Islam et le christianisme) par Cheikh Muhammad Djamil Ghazi
et d’autres.

Puisse Allah nous guider tous dans son
droit chemin.

Source

Islam Q&A

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