Télécharger
0 / 0
724029/03/2013

Le hadith selon lequel le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) regarda une femme puis alla entretenir un commerce charnel avec son épouse n’est pas exact

Question: 191224

J’ai lu sur Internet depuis peu une histoire qui a failli me coûter ma foi. J’ai entendu raconter un hadith du Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) rapporté par Abou Kabcha al-Anmari (P.A.a) selon lequel:« Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) était une fois assis au milieu de ses compagnons. Puis il entra chez lui et ressortit après avoir pris un bain. Nous lui dîmes:

Messager d’Allah! Est-ce tout?

Eh oui! Une femme est passé près de moi et j’ai eu envie d’avoir affaire avec une femme et je me suis rendu auprès de l’une de mes épouses et eu un rapport intime avec elle. Agissez ainsi le cas échéant. Car la satisfaction de votre besoin sexuel de façon licite fait parti de vos meilleurs actes. As-Silsilah as-Sahiha,n° 441.

Ce hadith est il authentique ou pas? Dans le premier cas, comment le Messager d’Allah, qui est l’homme le plus chaste put -il jeter un regard de convoitise sur une femme? Allah nous a interdit de jeter un tel regard sur une femme car ce serait une manière de forniquer des yeux! J’espère recevoir une réponse dans les meilleurs délais. Je risque de perdre ma foi.

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Louanges à Allah

Premièrement, nombreux
sont les gens, de différentes religions et écoles (de pensée), qui tombent dans
un dérapage intellectuel puisqu’ils prennent des histoires, événements et attitudes concernant des individus comme le
fondement d’une décision dogmatique et principielle. Beaucoup de ces histoires,
fussent elles vraies, portent sur des actes individuels susceptibles de
différentes interprétations et manipulations et d’être entachées de défauts
dans leur teneur comme dans leur chaîne de transmission. Il s’y ajoute que la non maîtrise des contextes sociologique, économique et
politique d’une histoire peut nous plonger dans la perplexité. On n’est alors
embarrassé au point de ne plus savoir comment saisirl’histoire justement. Quand bien même on
saisirait justement le contexte de l’histoire, le fait de ne l’avoir pas vécu
affaiblit notre capacité de saisir l’histoire.

Ô frère
, auteur de la question! Evitez d’empruntercette dangereuse pente glissante! Les
croyances et les principes ne doivent être fondés que sur des bases correctes
et solides représentés par les constantes et enseignements statiques qui
expriment le message sublime et les hautes pensées auxquelles on va adhérer.

Les évènements et
comportements individuels racontés doivent être mesurés à l’aide de labalance religieuse car Allah a fixé la mesure
de toute chose.Si vous réfléchissiez un peu, vous
vous apercevriez du caractère dangereux de ce terrain glissant! Dites, si on
demandait à un homme raisonnable pourquoi il rejette le capitalisme par exemple
et que , pour toute réponse, il dirait que c’est parce
qu’une banque connut une crise dans les années 1970! Sa réponse serait elle
convaincante? Si on demandait à un homme raisonnable son avissur une personnalité intellectuelle
d’envergure mondiale et qu’il répondait qu’il ne lui fait pas confiance car il
s’est disputé une fois avec l’un des amis de la personnalité en question!
Croyez vous que sa réponse repose sur un raisonnement cohérent, logique et
convaincante?

Voilà ce qui vous arrive si
vous traitez avec crédulité certaines histoires ,
vérifiées ou pas. Vous vous exposeriez à la
déstabilisation, et au déséquilibre dans vos jugements. Il faut toujours
prendre soin des principes, constantes et paradigmes majeurs qui délimitent les
enseignements phares de la religion et laisser les ulémas s’occuper des
détailset de la critique méticuleuse du
fond.

De là nous venons répondre
à l’histoire racontée dans la question. De nombreuses interrogations ont été
soulevées pour comprendre le contexte de l’histoire, à supposer qu’elle soit
avérée. En fait partie la suivante:

-N’est il pas possible que
le regard jeté par le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) sur la
femme fut le premier? N’est il pas normal de substituer le licite à l’illicite
quand on désire une femme? D’où le lecteur de l’histoire serait allé pêché
l’idée selon laquelle le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui)
convoita la femme en question? Pourquoi vouloir surcharger l’histoire et la
sortir de son contexte normal et acceptable? Le Prophète (Bénédiction et salut
soient sur lui) était un être humain; il mangeait, circulait dans les marchés,
s’endormait, se révélait, s’accouplait etfaisait des enfants. Pourquoi désapprouver que son regard tombe
fortuitementsur une femme et qu’il alla
assouvirson besoin licitement chez ses
épouses dans le but d’orienter les membres de sa communauté vers le meilleur
moyen d’éviter l’illicite, de barrer la route au diable et sauvegarder sa
chasteté et sa pureté morale?

Non! Pourquoi pas avoir de
l’histoire une compréhension digne du rang du Prophète (Bénédiction et salut
soient sur lui) qui traduise son mérite, sa grandeur, et le haut rang qui lui
convienne. Le vêtement d’une blancheur immaculée rend visible la moindre tâche
noire. Le miroir bien poli laisse visible la moindre gratture, la moindre
poussière. Quant au vêtement noir, la femme perverse, elle ne laisse rien
apparaître car elle est habituée aux saletéset à la noirceur!!

Avez-vous compris, ô
serviteur d’Allah, que cette histoire, à supposer qu’elle soit vraie, révèle
l’un des hauts faits du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et
constitue un indice de son rang élevé? Celui habitué à regarder les femmes et à
courir derrière le plaisir illicite ne se laisse nullement impressionné
parcette scène éphémère, dût-elle se
répéter plusieurs fois. Si une femme s’assoyait à côté de lui dans un véhicule,
il resterait indifférent. Certains ne se regretteraient rien si, par malheur,
ils commettaientla fornicationincontestablement! La noirceur de leurs cœurs
ne leur ferait pas souffrir et la rouillure de leurs cœurs ne leur serait pas
sensible!

Pourquoi ne comprenez vous
pas (que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) se distinguait par
son mépris (de la bassesse) , savolonté de rester pur, de ne porter aucune
tâche ou saleté, de ne laisser son vêtement fait de chasteté et pureté
éclaboussé, de voir terni son miroir bien poli grâce aux stations jalonnant sa
servitude et sa sollicitation du pardon divin?

Ibn al-Arabi
al-Maliki (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde)
a dit : Ce hadith est étrange dans son contenu car ce
qui arriva au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) était un secret
que seul Allah connaissait jusqu’au moment où il le divulgua pour divertir et
instruire les créatures humaines. Il était un être humain donc sensible au
plaisir bien qu’infaillible à cet égard. On ne le prend pas religieusement
responsable de ce qu’il ressentit quand il aperçut la femme. Cela ne diminue en
rien son rang. Le sentiment d’admiration qu’il éprouva est naturellement instinctive. C’est son infaillibilité qui lui permit de le
transcender et de se rendre auprès de son épouse à laquelle il transféra
sincèrement son admiration, son plaisir humain géré avec une parfaite
chasteté.
Extrait d’Aaridha al-Ahwazi (5/106).

Deuxièmement, nous allons
encore plus loin pour vous apprendre que l’authenticité de l’histoire est
discutable, même si des ulémas le prennentcomme tel. Pour de nombreuxtraditionnistes, l’histoirene
concerne pas le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) mais elle arriva
au compagnon qui la relata. Ceci induit les rapporteurs à l’erreur au point de
les faire attribuer l’histoire au Prophète (Bénédiction et salut soient sur
lui). Voilà ce qu’on appelle en science du hadith ‘affaiblissement du hadith
hautement attribué en le présentant sous la formed’un hadith dont la chaîne de transmission
s’arrête à un homme de la génération qui suit celle des compagnons’, un
important chapitre traitant des défauts qui affectant les histoires et les
hadiths. D’autres versions authentiques résument le hadith ainsi: S’il arrive
à l’un d’entre vous d’admirer une femme, qu’il se rende auprès de son épouse et
s’accouple avec elle. Car cela assouvit son besoin
Ces versions n’évoquent pas
l’histoire en question, ce qui met en doute sa réalité.

Nous allons nous étendre
sur l’examen des versions de l’histoire pour les apprécier. Voici les hadiths
relatifs à ce chapitre:

Le premier hadith: d’après
Abou Zoubayr, Djabir (P.A.a) a rapporté que le Messager d’Allah (Bénédiction et
salut soient sur lui)aperçut une femme
puis se rendit auprès de sa femme qui était en train de frotter une peau
macérée et assouvit son besoin. Ensuite, il ressortit rejoindre ses compagnons
et leur dit: La femme affiche une forme diaboliqueaussi bien quand elle arrive que quand elle repart.
Quand l’un d’entre vous fixe un regard (de convoitise )
sur une femme,… qu’il se rende auprès de son épouse… cela l’apaise.
Ceux
qui ont reçu ce hadith d’Abou Zoubayr ont eu une
divergence sur deux aspects:

Le premier est qu’une
partie d’entre eux a mentionné l’histoire de la vision de la femme par le
Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et son passage par la suite
auprès de la mère des croyants, Zaynab (P.A.a). Les auteurs de cette version sont Aboul Alia et Hisham
ad-Doustwaai).

S’agissant de la version de
Harb ibn AbilAliya, elle
est citée dans Mousnad d’Ahmad (22/407) et dans Sahih Mouslim n°1403).

Quant à la version de Hicham ad-Doustwaai, Abdou ibn Houmayd l’a citée dans al-mountkhab
n° 1061 et Mouslim dans son Sahih
n° 1403 et Abou Dawoud dans ces Sunan
n° 2151 et at-Tirmidhi dans ses Sunan
n° 8/235 et Ibn Hibban dans son Sahih
(12/384) et at-Tabarani dans son al-Mou’djamal-kabir
(26/50) et dans al-Mou’djam al-awsat (3/34). Il dit que ce hadith n’est reçu d’Abi Zoubayr que par Hisham et que Mouslim l’a cité et
non al-Bokhari. Le hadith est encore cité dans as-Sunan al-koubraa
(7/90).

Le deuxième aspect consiste
dans l’omission de l’histoire et la citation de la seule partie ‘enseignement
verbal’ du hadith. Il est rapporté sous cette forme par Maaqal
ibn Abdoullah al-Djazri, Abdoullah ibn Abdoul Aziz ibn Djourayh,
Abdoullah ibn Louhay’a et
Moussa ibn Ouqba.

La version d’Abdoullah ibn Maaqal est citée
par Mousilm dans son Sahih n°
1403 en ces termes:«Salamah ibn Chabib
nous a raconté qu’al-Hassan ibn A’youn
lui a raconté d’après Abou Zoubayr que Djaber (P.A.a) a affirmé avoir
entendu le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui )
dire: Quand l’un d’entre vous se trouve subitement séduite par une femme,
qu’il aille immédiatement s’accoupler avec sa femme pour s’apaiser.

La version d’Ibn Djourayh est reprise par Ibn Hibban
dans son Sahih (12/385) et par ad-Doulabi
dans al-Kouna wal-asmaa
(3/1192). Quant à la version d’Abdoullah ibn Louhay’a et celle de Moussa ibn Ouqba,
on les retrouve dans le Mousnad d’Ahmad
(23/77) et (23/402) et dans I’tilal al-qouloub d’al-Kharaiti
(1/124).

Desrapporteurs emploientces termes: A son arrivée comme à son
départ, la femme affiche une forme diabolique
Ce sont Hicham
ad-Doustwaai et Harb ibn Abil Aliya. Les autres
rapporteurs se contentent de citer :Quand l’un
d’entre vous fixe son regard sur une femme (et la désire) qu’il se rendre
auprès de sa femme…pour s’apaiser.

Ceci indique clairement le
jugement à porter au hadith et les termes discutables diffèrent grandement d’un
rapporteur à un autre. On retrouve ces termes dans l’histoire du passage du
Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) immédiatement aprèsavoir aperçu une femme et la description de
la femme selon laquelle ‘elle arrive sous une forme diabolique’. (comprenez qu’elle est naturellement source d’une potentielle
tentation, de quel que côte qu’on l’envisage!)

Le hadith est rapporté par six élèves d’Abou Zoubayr dont quatre n’ont employé les termes controversés.
Seuls deux, dont un jugé faible, en l’occurrence Aboul
Aliya, ont employés les termes incriminés. Ce qui
suscite de sérieux doutes à proposde la
présence de lacunes dans l’histoire. Deux autres lacunes renforcent le doute.
Lapremière réside dans la rupture constaté dans la version d’Abi Zoubayr reçue de Djaber. A ce
propos, al-Imam adh-Dhahabi
(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit :«On
trouve dans le Sahih de Mouslim
de nombreux hadiths dans lesquels Abou Zoubayr
n’indique pas clairement qu’il reçut ce qu’il a rapporté de Djaber.
Ce sont des versions qui ne passent pas par la voie de Layth.
On est en droit d’en douter. En fait partie ce hadith: Le Prophète
(Bénédiction et salut soient sur lui) aperçut une femme et elle la séduit. Il
se rendit à l’instant auprès de sa femme, Zaynab.

Extrait de Mizan al-itidal
(6/335).

La seconde lacune réside
dans l’imprécision de la chaîne. Une partie des élèves d’Abou Zoubayr l’ont reçu de luicomme s’il l’attribuait hautement (au Prophète) sans citer
l’intermédiaire, l’éminent Compagnon, Djaber ibn Abdoullah (P.A.a). Or un hadith
transmis de la sorte est faible car on ignore si l’intermédiaire est sûr ou
pas, ce qui permet de douter de la fiabilité de la version.

L’imam an-Nassai
(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit :Qoutayba ibn Said dit que Harb lui a raconté d’après Abou Zoubayr
que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) était une fois assis au
moment où une femme en passage le séduit…forme diabolique… Il ne prononça
pas la suite. On dirait que cette version est plus crédible que la précédente.

Voir as-Sunan al-koubra
(8/235). Voilà qui fit dire à l’imam adh-Dhahabi
(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) après avoir cité le hadithet d’autres: Il y a là des choses étranges.
Elles se trouvent dans le Sahih de Mouslim
Extrait de Siyar a’laaman-noublaa (5/385).

Le deuxième
hadith: d’après Mouawia ibn SalihAzhar ibn Said al-Harazi a dit:«J’ai entendu Abou Kabcha
al-Anmari dire : nous étions assis en présence du
Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui). Puis ce dernier entra
chez lui puis ressortit après avoir pris un bain. Nous dîmes:

-Messager
d’Allah! Qu’est-ce qui s’est passé?

-En effet,
Untelle passa près de moi et j’éprouvai un désir (sexuel), ce qui me poussa à
aller m’accoupler avec l’une de mes femmes. Faites en de même (le cas échéants)
car l’assouvissement licite de vos désirssexuels fait parti de vos meilleurs actes.» (Rapporté par l’imam Ahmad
dans al-Mousnad (29/557) , par at-Tabarani dans al-Awsat
(4/159) Ce dernier l’a commenté en ces
termes:« Ce hadith n’a été rapporté par Abou Kabcha
qu’à travers cette chaîne que seule Mouawia ibn Salih a employée. La chaîne est faible à cause de la
présence d’Azhar ibn Said al-Harazi
dont la biographie est reproduite dans Tahdhibat-tahdhib
(1/203), dans at-tabaqatal-koubraa (7/460) et
dans Tarikh al-Islam
(3/370). On ne trouve dans sa biographie aucune transmission vérifiée et
critiquée. Son état de fiabilité est ignorée. Ibn Saad
l’a qualifié de ‘avare en hadith’

Quant à Mouawia ibn Salih, des ulémas ont
bien approuvé une partie de ses hadiths. Cependant les grands critiques du
hadith tels Yahya ibn Said al-Qattan, Abou Hatim ar-Razi et Yahya ibn Main, l’ont
jugé faible.» Voir Mizan al-I’tidal de Dhahabi
(6/456).

Le troisième hadith
est rapporté par Israel ibn Younous
et Soufyan ath-Thawri
d’après Abdoullah ibn Hallam
selon lequel Abdoullah ibn Massoud (P.A.a) a dit: Quand l’un d’entre vous voit une femme qui
le séduit , qu’il aille s’accoupler avec sa femme. Car celle-ci est comme
l’autre.

Soufyan ath-Thawri a ainsi rapporté le
hadith grâceà une chaîne qui s’arrête
au niveau d’un compagnon (du Prophète). La version de Soufyane
figure dans al-Mousannaf d’Ibn Abou Chayba (4/321).

Israel ibn Younous fait remonter la
chaîne au plus haut niveau car il attribuele hadith au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et y inclut
l’incident suscité. Toutefois, les traditionnistes ont dit que la version de Soufyan ath-Thawri est bien plus
solideque celle d’Israel
ibn Younous. Les deux imams que sont Abou Hatim ar-Razi , dans al-Ilal (3/673) et ad-Daraqoutni dans ses Ilal
à lui (5/197) ont jugé la version arrêtée au niveau d’Ibn Massoud plus
crédible. Voir une partie des Ilal d’Ibn Abi Hatim (2/183-192)

En outre ,
adh-Dhahabi dit dans Mizan al-I’tidal fii naqdi ridjal (4/87) qu’Abdoullah ibn Hallam est à peine
connu.»

En somme, il semble plus évident
que l’attribution de l’incident en question au Prophète (Bénédiction et salut
soient sur lui) n’est pas fondée. La citation du hadith par l’imam Mouslim implique la véracité de l’essentiel du hadith, à
savoir la partie verbale, l’enseignement. C’est pourquoi on l’a cité avec
l’autre partie comme on l’a déjà indiqué. Quant à l’authentification du hadith
dans son intégralité y compris la cause mentionnée dans la version (deHarb et Hisham) reçue d’Abi Zoubayr d’après Djaber, elle
n’est pas nécessairement acceptable selon la méthodologie suivie par l’imam Mouslim dans son Sahih. A
supposer toutefois que le hadith soit authentique, nous en avons déjà donné la
bonne interprétation.

Allah le sait mieux.

Source

Islam Q&A

at email

abonner au service du courrier

Inscrivez vous au mailing liste pour recevoir les mises à jours périodiques

phone

L'application islam en questions et réponses

Accès plus rapide au contenu et possibilité de navigation sans internet

download iosdownload android