Nul doute que beaucoup d’auteurs contemporains placent au début de leurs ouvrages le sermon prophétique communément appelé sermon du besoin (Certes, la louange revient à Allah. Nous Le louons…). Ils disent que l’usage de ce sermon repose sur une sunna. Toutefois, j’ai examiné les livres des auteurs anciens et n’ai pas trouvé un seul d’entre eux placer ce sermon au début de son livre. Ceci est vait en particulier pour al-Bokhari, pour Mouslim et pour d’autres ulémas reconnus ( de tous).
Le sermon du besoin est-il recommandé dans l’introduction d’un ouvrage?
Question: 198038
Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.
Louanges à Allah
Premièrement, une divergence de vues oppose les ulémas àpropos du sermon du besoin et la légitimité de son usage dans l’introductiond’un ouvrage , d’une compilation ou descorrespondances courantes. La divergence a donné lieu à deux avis:
Le premier avis: la mention du sermon du besoin au début d’un ouvrage n’est pas nécessaire.A ce propos, Ibn Ilaan (Puisse Allah lui accorder Samiséricorde) a dit: «Le sermon bien connu renvoie àcelui prononcé le vendredi, ou lors des Fêtes et consort, ainsi qu’au sermon dubesoin et d’autres du même genre car ce sont ces prêches qui sont prévues parle législateur. Les sermons cités dans les ouvrages ne sont pas inclus. At-Tirmidhi n’en a pas utilisé dans son Djaamiet ses chamaail.Idem pour Abou Dawouda. Or, ce sont ces deux traditionnistes qui ontrapporté le hadith (parlant du sermon du besoin). Leur pratique indique que lehadith ne concerne que les sermons (conventionnels). Extrait deal-foutouhaat ar-rabbaniyya(6/63) Daar ihyaaat-tourath al-arabi.
Moulla Ali al-Qaari (Puisse Allah lui accorder Samiséricorde) a dit: «Le fait pour la plupart desauteurs de ne pas retenir le sens apparent de ce hadith: Tout sermon qui necontient pas la profession de foi est comme une main atteinte de lèpre indiqueque le sens apparent n’est pas voulu et qu’il faut trouver une quelconqueinterprétation au hadith.
En ce qui me concerne, il me semble qu’il vaut mieuxconsidérer que le sermon en question dans le hadith renvoie aux sermons connusau tempsduProphète (Bénédiction et salut soient sur lui) parce que prononcé le vendredi ,les jours de fête, etc. Car la rédaction d’ouvrages est apparu plus tard.»Extrait de djam al-wassail , charh ac-chamaail (1/5).Edition de Moustapha al-Babi al-Halabi. Les partisansde ce avis se réfèrent aux arguments suivants:
Le premier argument: lesmessages du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) adressés aux rois necontiennent pas ce sermon dans leur introduction. Il en est de même desnombreux écritsrédigés sur son ordre et destinés aux musulmans pour leurexpliquer les aumônes , prix du sang et d’autres. Il ne donna pas l’ordre deles commencer par le sermon du besoin. Ils ne contiennent ni la louange ni laprofession de foi. Ils ne contiennent que la basmalah(Au nom d’Allah…)
Ibn Hadjar (Puisse Allah luiaccorder Sa miséricorde) dit: J’ai recensé tous lesmessages du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) Aucun n’en commencepar la louange mais plutôt par la basmalah. Extraitde Fateh al-Bari (7/220).
Le deuxième argument: nous n’avons trouvé chez aucun desulémas auteurs d’ouvrages sur le hadith, tels al-Bokhari, Mouslimet Ahmad ibn Hanbal ou sur le droit musulman, tel Chafii, ou sur le Tafsir et lessciences du Coran, ou sur la grammaire arabe, nous n’avons trouvé chez aucund’entre eux, disons-nous, une introduction contenant le sermon du besoin. Nousn’avons pas trouvé parmi les auteurs d’ouvrages traitant des règles de conduiteun seul auteur qui mentionne le sermon du besoin ou le confirme ou recommandesa citation dans les ouvrages et correspondances. Ils n’en parlent que dans lechapitre sur le mariage. Si l’usage régulier du sermon était une sunna, celan’aurait pas échappé aux ulémas de l’islam qui en sont la source essentielle.
Ibn Hadjar (Puisse Allah luiaccorder Sa miséricorde) a dit:« Les compilations laissées par les imams depuisles maîtres d’al-Bokhari, les maîtres de ses maîtres, ses contemporains tel Malick, auteur du Mouwatta,Abdourrazzaq dans al-Moussannaf,Ahmad dans al-Mousnad, Abou Dawoud, dans as-Sunan, pour ne citer que ceux-là,n’ont pas cité le sermon du besoin dans l’introduction de leurs compilations.Ils n’ont rien ajouté à la basmalah. Ils représententla majorité des auteurs. Rares sont ceux qui ont commencé leurs livres par unsermon…
On peut encore penser qu’ils considéraient que cet usageétait réservé aux discours non à l’écrit, comme on l’a déjà dit. Voilà pourquoicelui d’entre qui a commencé son livre par un sermon y a ajouté tout de suitela louange et la profession de foi. L’usage qui a fini par s’imposer au seindes ulémas consiste à commencer les ouvrages sur le savoir par la basmalah. Il en est de même pour la plupart descorrespondances.» Extrait de Fateh al-Bari(1/9).
Le second avis: le sermon du besoin est une sunna recommandée dans l’introduction desouvrages et des correspondances. C’est l’avis exprimé clairement par l’imamAbou Djaafar at-Tahawi, morten 229 H(Puisse Allah lui accorder sa miséricorde)dans l’introduction de son ouvrage intitulé : machakilal-aathaar. Cheikh al-islam, Ibn Taymiyah (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) vaapparemment dans le même sens car il débute beaucoup de ses messages par lacitation de l’une des versions du sermon du besoin vérifié. Il le faisait sifréquemment qu’il serait difficile d’en recenser le nombre. On en trouve desexemples dans madjmou’ al-fatawa, dans djaamiar-rassail ainsi que dans ses ouvrages tels dar’at-taaroudh, bayaanou talibis al-djahmiyyah et al-akhnaaiyya. L’érudit ibn al-Qayyimal-djawziyyah (Puisse Allah lui accorder Samiséricorde) car il a commencé ses livres : at-tourouqal-hakiimah et as-salaat wa ahkaamou tarikihaapar ce sermon.
At-Tahawi (Puisse Allah luiaccorder Sa miséricorde) dit: «Je l’ai commencé là où Allah a donné l’ordre decommencer l’expression d’un besoin selon ce qui a été rapporté de lui (leProphète) à l’aide de chaînes de rapporteurs que je citerai- s’il plait àAllah, à savoir: la louange est certes mérité par Allah. Nous Le louons,sollicitons son assistance, implorons Son pardon et demandons qu’Il nousprotège contre nos propres maux, nos mauvaises actions. Personne ne peut égarercelui qu’Allah guidé et personne ne peut guider celui qu’Allah laisse s’égarer.J’atteste qu’il n’y a pas de dieu en dehors Allah le Seul qui n’a pasd’associé. J’atteste que Muhammad est son esclave et messagerPuisil cite les saints versets. Extrait de charhmouchkil al-aathaar(1/6).
Ibn Taymyah (Puisse Allah luiaccorder sa miséricorde) a dit:« Voilà pourquoi on recommande le sermon dubesoin et l’emploie dans les discours adressés au public, qu’ils aient uneportée générale ou particulière comme l’enseignement du livre , de la sunna etdu droit musulman, des sermons et discussions; on les débute tous par ce sermonprophétique.
Les maîtres contemporains auprès desquels nous noussommes instruits commençaient leurs séances d’enseignement du Tafsir ou du fiqhtenues dans les écoles ou dans les mosquées ou ailleurs comme suit: louanges à Allah, le Maître des mondes. Puisse Allahbénir Muhammad, le sceau des messagers, sa famille et ses compagnons tous.Puisse Allah nous agréer , vous agréer et agréer nosmaîtreset tous les musulmans ou lesmessieurs présents ainsi que l’ensemble des musulmans.
J’ai encore vu des gens qui l’utilisent dansl’établissement du mariage en récitant un sermon autre que celuireconnu. Chaque groupe utilise uneversion différente de celle des autres. Le hadith d’Ibn Massoud ne concerne pasexclusivement le mariage car c’est un sermon à utiliser pour tout besoin queles fidèles serviteurs peuvent éprouver dans leurs relations, notamment les affaires matrimoniales. L’observance des enseignementsreligieux dans les actes et paroles et dans toutes les pratiques cultuelles ethabituelles constitue le parfait chemin droit. Tout ce qui s’en écarte restedéfectueux et mal argumenté, si ce n’est interdit, le meilleur enseignementrestant celui de Muhammad (Bénédiction et salut soient sur lui). Extrait de Madjmou al-fatawa(18/287).
Selon Ibn Ilaan (Puisse Allahlui accorder Sa miséricorde),on dit : Le sermon a unevocation générale. Peut-être Abou Dawoud et at-Tirmidhi l’ont cité oralement sans l’écrire, ce quisuffit. Extrait des Foutouhat ar-rabbaniyya (6/63).
Cheikh al-Albani (Puisse Allah lui accorder Samiséricorde) a dit: Ce sermon est à utiliser pourcommencer tous les discours; qu’il s’agisse de celui prononcé dans le cadre dela célébration du mariage, de la prêche du vendredi ou d’autres. Le sermonn’est donc pas réservé au mariage comme le croient certains. Certaines versionsdu hadith d’Ibn Massoud l’indiquent clairement comme on l’a affirméprécédemment. Extrait de Khoutaboutl haadja, p. 36. Les partisans de cet avis utilisent lesarguments suivants:
Le premier argument:les nombreux hadiths évoquant le commencementde certains discours, sermons et déclarations du Prophète (Bénédiction et salutsoient sur lui) par le sermon du besoin. Il ne réservait pas celui-ci aumariage. Car il (le Prophète) l’a prononcé devant Dhammamibn Thaalabah alors qu’il n’y avait ni mariage nivendredi ni fête.
D’après Ibn Abbas (P.A.a) Dhamam arriva à La Mecque et dit:
–Muhammad! J’exorcise (le mal)résultant d’un coupde vent et Allah guérit grâce à moi celui qu’Il veut. Peux-tu le faire?
–Certes, Allah mérite d’être loué. Nous Le louons etsollicitons Son assistance. Nul ne peut égarer celui qu’Il a guidé ni guidercelui qu’Il a laissé s’égarer. J’atteste qu’il n’y a pas de dieu en dehorsd’Allah qui n’a pas d’associé et que Muhammad est sonesclave et messager. Adoncques,répète-moi tes mots que tu viens de prononcer.
Il les répéta. Et le Messager d’Allah (Bénédiction etsalut soient sur lui) répété les siens trois fois.
–J’ai entendu les paroles des devins, celles desmagiciens et celles des poètes mais je n’avais jamais entendu des mots tels queceux que tu viens de prononcer. Ils atteignent les profondeurs de la mer.
–Tends ta main pour me prêter un serment d’allégeancemarquant tonadhésionà l’islam. Il le lui prêta, ditle rapporteur. (Rapporté par Mouslim, 868).
Abonde dans le même sens ce hadith d’Ibn Massoud (P.A.a) qui dit: Le Messagerd’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) nous a enseigné la prononciationde la profession de foi dans la prière et en cas de besoin. (Rapporté par at-Tirmidhi, 1105) qui l’a qualifié de bon.
Ils disent que le terme ‘besoin’ renvoie à tout besoin; qu’il concerne une leçon, un sermon, une prêche ,une compilation, un ouvrage, une correspondance ou d’autres (tâches).
As-Sindi (Puisse Allah luiaccorder Sa miséricorde) dit: Il semble que le besoinenglobe le mariage et d’autres affaires. Aussi convient-il qu’on prononce lesermon pour se faire assister à satisfaire parfaitement les besoins. Extraitde son Hachiyah sur Sunanian-Nassai (3/105).
Le deuxième argument, la généralisation constatée danscertaines versions du hadith.
C’est le cas dans ce hadith cité dans Sunan Abou Dawoud (2118). Abdoullah ibn Massoud a dit:Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) nous a appris lesermon du besoin à prononcer lors de la célébration d’un mariage et ailleurs.
Le troisième argument: le faitpour certains ulémas de citer ce sermon dans l’introduction de leurs ouvragescomme nous l’avons vu avec l’imam at-Tahhawi (mort en229 H) et Ibn Taymiyah (mort en 728) et Ibn al-Qayyim (751).
Discussion sur les arguments
L’examen approfondi des arguments présentés par les deuxgroupes nous permet de voir clairement que les argumentsdu premier avis sont les plus solides.
La réponse àdonner aux arguments du second avis est que leur premier argument ne contientpas un texte portant précisément sur l’objet de la divergence, à savoir lacitation du sermon en question dans l’introduction des compilations et ouvrages.En effet, toutes les versions du sermon du besoinconcernent les discours oraux. Quant àla sunna pratique du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) quis’illustre dans la rédaction de ses écrits et messages adressés aux rois,princes et d’autres, elle ne contient pas le sermon du besoin. Or les actes duProphète (Bénédiction et salut soient sur lui) clarifient et expliquent ce quiest succinct et clarifient ce qui reste ambigu.
Quant au deuxième argument, on ne l’accepte pas de leurpart. L’expression ‘dans le cadre de la célébration du mariage et d’ailleurs’est reçue par la voie d’Isaac, d’après Abou Oubaydah,d’après Abdoullah ibn Massoud. Or c’est une chaîne interrompue car Abou Oubaydah n’a rien reçu de son père, l’auguste Compagnon, Abdoullah’Ibn Massoud (P.A.a). Voici le commentaire fait paran-Nassai sur le hadith après l’avoir cité dans as-Sunan(1404):Abou Oubaydah n’arien entendu de son père.
Cheikh al-Albani (Puisse Allah lui accorder Samiséricorde) a dit:« L’ajout: ‘dans le cadre de lacélébration du mariage et d’ailleurs’ est cité par Abou Dawoudpar la voie de Soufiane d’après Isaac. Il fait partieapparemment des propos d’Ibn Massoud. Mais, pour Chou’ba,il fait partie des propos d’Isaac car il (Chou’ba) dit: J’ai dit à Abou Isaac: ceci concerne le sermon àprononcer lors de la célébration d’un mariage ou d’autres occasions?– Il està prononcer en cas de besoin. répondit -il. (Rapportépar at-Tayalissi) Extrait de khoutaboulhadja,p10. A supposer que l’ajout soit authentique,il renvoie à d’autres situations que le mariage comme les discours et sermonsmais pas à la compilation et la rédaction d’ouvrages.
Quant au troisième argument, il est l’objet d’unedivergence de vues. Dès lors, on ne peut pas l’utiliser dans le cas échéant. Ilne convient pas non plus de tirer un argument de l’avis d’un ulémaspour l’opposer à d’autres ulémas. C’est qui compte exclusivement, c’est lasunna attribué directement au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) ettraduisant ses actes et paroles.
Quand nous soutenons la non conformitéà la sunna, nous n’entendons pas dire que la chose n’est pas permise.Rien n’empêche l’usage du sermon du besoin dans l’introduction d’un livreparfois mais cela ne signifie pas sa recommandation.
Il s’y ajoute que tous ceux qui ont cité le sermon dubesoin dans l’introduction de leurs livres s’en passaient le plus souvent. At-Tahawi ne l’a cité que dans l’introduction de l’un de sesouvrages. Il en est de même pour Ibn Taymiyah et Ibnal-Qayyim (Puisse Allah accorder Sa miséricorde à euxtous)
Cheikh al-Albani (Puisse Allah lui accorder Samiséricorde) a donné cette réponse: Elle (laprononciation du sermon du besoin) ne constitue pas une prescription à ne paslaisser. Bien plus, le contraire, qui consiste à s’en passer parfois, est plusjuste afin d’éviter de la faire passer pour une prescription divine. Extraitde khotbatul hadjdjda,p. 42.
Cette réponse aurait été juste si l’usage du sermon étaitétayé par des arguments clairs tirés de propos et actes du Prophète(Bénédiction et salut soient sur lui) allant dans le sens de l’exhortation desgens à citer le sermon dans l’introduction de leurs livres. dumoment que cela n’est prouvé, l’abandon de son usage par les ulémas renforce sanon conformité à la sunna.
Cheikh Abou Baker Abou Zayd(Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit:« Onvoit les ulémas, auteurs de l’islam, agir de cette manière. C’est le cas deCheikh al-islam , Ibn Taymyah(Puisse Allah Très-haut lui accorder Sa miséricorde) qui l’utilise tantôt dansl’introduction de ses ouvrages et s’en passe tantôt. Dès lors, ce que nousconstatons et entendons à notre époque à propos de l’engagement de certainsauteurs à l’ utiliser dans l’introduction de leursécrits et leurs sermons est un engagement pour lequel nous ne connaissons aucunfondement dans la vie pratique du Prophète (Bénédiction et salut soient surlui), telle qu’elle s’atteste dans ses enseignements, ni dans la vie de sescompagnons (P.A.a) ni dans celle de leurs bonssuccesseurs. Celui qui prétend le contraire doit apporter une preuve.
Ce qui précède vois permet de savoir pourquoi les auteursdes Sunan (Puisse Allah Très-haut leur accorder Sa miséricorde) citent lesermon du besoin dans le chapitre sur le mariage et la confirmation par lesulémas de la permission de son usage lors de la conclusion d’un mariage.»Extrait de Tashih ad-douaa,p. 454-455. Voir Mou’djam al-manahi al-lafzhiyya,p. 590.
.En somme,la conduite à tenir dans la rédaction des ouvrages consiste à commencer par la basmalah, suivie de la hamdalah(louanges à Allah…) sous quelque formule que ce soit. Quant au sermon dubesoin contenant des termes précis et des versets déterminés, sa prononciationn’est pas une sunna à appliquer dans la rédaction des ouvrages et compilations.Bien au contraire, bon nombre d’ulémas disent qu’on ne recommande ce sermon quelors de la célébration d’un mariage. Quand vous vous livrez à une investigationpoussée, vous vous rendrez compte que des dizaines de traditionnistes etjuristes, auteurs de livres sur le droit musulman et le hadith, n’ont cité ledit sermon que dans les chapitres consacrés au mariage, à ses règles etdispositions. Si nous voulions entrer dans les détails, nous serions troplongs.
Allah le sait mieux.
Source:
Islam Q&A