Télécharger
0 / 0
446421/03/2014

Le jugement de l’enseignement des fausses religions aux enfants

Question: 217084

Je poursuis des études me permettant de me spécialiser dans l’enseignement de la religion aux enfants. Etant donné que je vis dans un pays européen chrétien, le curricula veut que j’enseigne les cinq grandes religions du monde que sont l’islam, le christianisme, le judaïsme, le hindouisme et le bouddhisme. Je ne prévoyais pas que l’enseignement de ces religions soit interdit, bien que sûr et certain que l’islam est la religion vraie. Ce dont je ne dirais jamais le contraire.

Le problème est que nombreux sont ceux qui m’ont dit que l’enseignement de ces religions aux enfants n’est pas permis surtout quand les enfants sont des musulmans. J’ai cherché en vain une réponse à cette question. J’espère que vous m’en clarifierez le jugement. Merci beaucoup.

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Louanges à Allah

En principe, il n’est permis ni d’étudier ni d’enseigner
les livres révélés altérés ni les religions fausses ni les doctrines contraires
à la vérité, à moins qu’il ne s’agissed’en faire connaitre la fausseté, les causes
de nullité et le caractère contraire à la raison et à la nature, et leur
opposition à la religion vraie, l’islam, qu’Allah le Transcendant a agréée pour
Ses fidèles serviteurs. En outre, il faut que celui qui fasse de telles études
soit ancré dans la vérité et capable de distinguer le vrai du fau, l’erreur de
ce qui est juste; quelqu’un au sujet duquel on ne craint pas qu’il soit exposé
à une tentation ou embourbé dans une ambigüité.

Celui qui s’adonne à ces études doit être un spécialiste
dont on espère qu’il pourra jouer un rôle dansla confrontation avec ces religion sataniques déviées.
Il ne faut pas laisser la porte ouverte à tous y compris les gens du commun et
les enfants. Il faut éviter d’inculquer à ceux-là des ambigüités
et des intrigues en matière de religion.

On lit dans Hachiatou
Ibn Abidine (1/175): «Il nous est interdit de regarder
dans un quelconque des livres des gens du Livre; qu’il nous soit transmis par
les mécréants ou par un converti à l’islam issu de leurs rangs.

On lit dans kashef al-quinaa an matn al-iqnaa (1/434): «Il n’est pas permis de regarder dans
l’un quelconque des livres des gens du Livre d’après ce que l’imam Ahmad a
précisé. C’est parce que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) se
mit en colère quand il vit Omar ibn al-Khattab
regarder une feuille de la Thora. Il lui dit: Es-tu en doute, ô fils d’al-Khattab?,etc. Il n’est pas
permis non plus de regarder dans les livres des hérétiques ni dans les livres
qui contiennent le vrai et le faux ni de les transmettre, étant donné les
effets néfastes de tout cela sur les croyances.»

Al-Hafedh ibn Hadjar (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) abordant
la question de la lecture des livres des gens du Livre, dit: A propos de cette
question , il vaut mieux faire la distinction entre celui qui ne peut pas (se
faire une idée exacte) car il ne fait pas parti de ceux bien enracinés dans la
foi donc n’est pas autorisé à regarderune quelconque de ces choses-là, (d’une part) et un homme bien enraciné
(dans les connaissances religieuses) et autorisé à regarder dans les autres
livresen particulier en cas de besoin
lié à la nécessité de répondre à un opposant (d’autre part). Cette
différenciation s’atteste dans le recours des ulémas anciens et contemporains à
des emprunts puisés dans la Thora, emprunts qui font obligation aux juifs de croire
à Muhammad (Bénédiction et salut soient sur lui) étant donné ce qu’ils peuvent en
trouver ( en fait d’argument). Si ces ulémas ne
croyaient pas qu’il était permis de regarder dans leslivres en question, ils ne l’auraient pas
fait et systématisé.
Extrait de Fateh al-Bari d’Ibn Hadjar
(13/525).

Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah
lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé en ces termes: Nous est il
permis de lire les livres des religions autres que l’islam par curiosité et
pour découvrir les autres religions?
Voici sa réponse: «Non, non, il ne
convient pas du tout de lire nila Thora
ni les Evangiles ni d’autrescar ils (nous)inculquent
des ambigüités et des doutes. Quand le Messager
d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui)vit Omar ibn al-Khattab lire un extrait de la
Thora, il lui dit: Es-tu en doute, ô fils d’al-Khattab?
Je vous ai apporté (un livre) blanc (clair) et pur. Si Moise était vivant, il
ne pourrait que me suivre.
Il s’agit d’affirmerqu’il ne convient pas à un musulman de lire
des livres tels que la Thora, les Evangiles et d’autres livres
, à moins qu’il ne s’agisse de quelqu’un qui en éprouve le besoin comme
les ulémas qui veulent utiliser les livres de juifs pour réfuter leurs
allégations. Quand un ulémas qui cherche à réfuter leurs fausses allégations se
trouve dans l’obligation de se référer à leurs propres livres, il n’y a aucun
inconvénientà ce qu’il le fasse,si toutefois il est un homme de savoir et de clairvoyance.»
Extrait du site web du Cheikh (Puisse Allah lui
accorder Sa miséricorde)


http://www.binbaz.org.sa/mat/10748

S’il en est ainsi pour les
adultes, il doit en être de même a priori pour les enfants car ils sont
intellectuellement moins mûrs. Dès lors, leur enseigner lesdites religions peut
être un mal et ne contient aucun bien. On ne vous permettra pas de
critiquerles religions en question
pendant vos cours afin d’en expliquer la fausseté. A supposer qu’on vous le
permette, les enfants ne vous comprendront pas car la présentation des points
ambigus et leur réfutationdépassent le
niveau d’intelligence et de compréhension des enfants.

Allah le sait mieux.

Source

Islam Q&A

at email

abonner au service du courrier

Inscrivez vous au mailing liste pour recevoir les mises à jours périodiques

phone

L'application islam en questions et réponses

Accès plus rapide au contenu et possibilité de navigation sans internet

download iosdownload android