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La Sunna recommande à celui qui récite «Glorifie le non de Ton Seigneur, le Très-haut » de dire : Gloire à mon Seigneur, le Très-haut 

Question: 233745

Quand l’imam récite Glorifie le non de Ton Seigneur, le Très-haut. au cours d’une prière surérogatoire nocturne, certaines personnes disent à haute voix : Gloire à mon Seigneur, le Très-haut.  Existe-t-il un argument valable pour étayer cette pratique ?

J’apprécie l’effort que vous fournissez et demande à Allah de l’agréer de votre part et vous accorder la meilleure récompense.

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Louanges à Allah

Premièrement, il est recommandé au musulman qui accomplit une prière
nocturne et récite un verset
exhortant à la glorification d’Allah
de le faire. Quand il récite un verset évoquant la miséricorde, il doit la demander. Quand il récite
un verset qui évoque le châtiment, il doit
demander à Allah de l’en protéger.
Cette pratique repose sur un hadith rapporté
par Mouslim, 772 et par Ahmad, 22750 d’après Houdhayfah (P.A.a) qui dit avoir prié aux côtés du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) au cours d’une nuit
et l’a entendu commencer la
prière par la récitation de la sourate de la Vache]…[ Quand il récitait
un verset évoquant la miséricorde, il la demandait. Quand il récitait
un verset qui évoque le châtiment, il demandait
à Allah de l’en protéger. Quand il
récitait un verset qui sanctifie Allah le Puissant et Majestueux,
il glorifiait Allah. »

Les ulémas de la
Commission permanente pour la Consultance
ont dit :«La recommandation du fait pour l’imam
de demander la miséricorde d’Allah,
de solliciter Sa protection et de Le sanctifier
pendant la récitation de versets
relatifs à ces sujets au cours d’une prière surérogatoire
s’atteste dans la sunna du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) comme on le voit dansde Houdhayfah cité dans le Sahih de Mouslim et portant sur la
description de la prière du Prophète
(Bénédiction et salut soient sur lui) et sa récitation nocturne du Coran.

Cependant, il
vaut mieux que l’imam évite se livrer à cette pratique dans une
prière obligatoire car il n’a pas été
rapporté que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) l’ait fait. » Fatwa de la
Commission permanente (5/344).

Deuxièmement, Abou Dawoud (883) et Ahmad (2066)
ont rapporté d’après Ibn Abbas que quand le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) récitait Glorifie ton Seigneur, le Très-haut,
il disait : Gloire à mon Seigneur, le
Très-haut
 

Abou Dawoud a commenté le hadith en ces termes : Wakiie a été contredit à propos de ce hadith.  Wakiie et Chou’bah l’ont
rapporté d’après Abi Isaac d’après Said ibn Djoubayr d’après Ibn Abbas en l’arrêtant chez ce dernier. Al-Albani l’a jugé
authentique dans Sahih Abi Dawoud en l’attribuant au Prophète (Bénédiction et salut soient
sur lui)

Ibn
Abi Cahybah (2/247) a rapporté
grâce à une chaîne sure qu’Oumayr ibn Said a dit :
«J’ai fait la prière du vendredi derrière Abou Moussa et il a récité :  Glorifie ton Seigneur, le Très-haut et
dit : « Gloire à
mon Seigneur, le Très-haut Tout en
poursuivant sa prière.

Oumayr ibn Said est un homme sûr.
Voir at-Tahdhiib
(8/129).

On
rapporte qu’une fois Ali ibn Abi Talib récita Glorifie ton Seigneur, le
Très-haut
Puis dit Gloire à mon Seigneur,
le Très-haut 
tout en
poursuivant sa
prière. On lui dit :

Tu ajoutes quelque
choses au Coran ? 

Non,
nous n’avons fait qu’exécuter
un ordre que nous avons reçu. 
Cité par al-Firyani et Ibn Abi Shayba et Abdou ibn Houmayd et ibn al-Anbaari dans al-Massaahif. Pour al-Albani, sa chaîne
de transmission est bonne. Voir
Sahihou Abi Dawoud
(4/40).

On
déduit de tout ce
qui précède qu’il est institué pour celui qui récite Glorifie ton Seigneur, le Très-haut
de sanctifier Allah en secret en
application de l’enseignement avéré
de la sunna selon lequel quand le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) récitait un verset évoquant la
sanctification, à l’instar du présent,
il sanctifiait (Allah).

A
ce hadith viennent s’ajouter d’autres allant dans le même sens
et rapportés par un nombre
des compagnons du Prophète.
L’attribution de la pratique
au Prophète (Bénédiction et salut soient
sur lui) a été rapportée ailleurs encore.

Al-Manawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde a dit :On en a déduit que celui qui récite le Coran et celui qui l’écoute réciter doivent , chaque fois qu’on passe
sur un verset évoquant la
sanctification d’Allah Très-haut
ou Sa louange ou Sa glorification, se mettre à
Le sanctifier, à Le louer et à le glorifier. Le raisonnement par analogie peut faire prévaloir la pratique ailleurs. 
Faydh al-Qadir (5/156).

Cheikh Ibn Baz (Puisse
Allah lui accorder Sa miséricorde)
a dit :
«La Sunna recommande à celui
qui récite le Coran au cours
d’une prière ou en dehors
de celle-ci et tombe sur un
verset évoquant la miséricorde de de la demander à
Allah Très-haut. Quand il tombe
sur un verset qui évoque le
châtiment, qu’il demande à en être
protégé. Quand il tombe sur un verset qui sanctifie le Transcendant, qu’il Le sanctifie en disant : Gloire au Transcendant et Très-haut, etc.
De même, il est recommandé à celui qui récite : Allah n’est-il pas le
plus Sage des sage 
de dire : si, je suis de ceux qui en témoignent.  Quand il récite : Allah n’est-il pas capable de ressusciter
les morts. 
, il dit : si, je l’atteste.  Quand il récite : après cela, en quelle parole croiront-ils.  (Coran, 77 :50),
il dit : j’ai cru en Allah.  Quand il récite : Le quel donc des bienfaits
de votre Seigneur nierez-vous ? 

(Coran, 42 :55), il dit : nous ne démentons aucun des bienfaits de notre Seigneur.  Quand il récite : Glorifie ton Seigneur, le
Très-haut
, il dit : Gloire à mon
Seigneur, le Très-haut
Cette
recommandation est faite aussi bien
à l’imam qu’à celui qui prie sous sa direction car elle est assimilable à la prononciation de ‘amiin’. Elle s’applique encore quand on récite en dehors
de la prière. » Voir Madjmou fatwas Ibn Baz (11/76).

Toutefois, il faut attirer l’attention
sur deux choses :

La première est qu’après
la récitation dudit verset et d’autres qui lui ressemblent, on emploie les
termes Gloire à mon Seigneur, le Très-haut conformément à ce qui est confirmé
par les traditions et pas Ton Seigneur comme indiqué dans la présente
question.

La deuxième est que quand
l’imam récite et ne procède pas à ladite sanctification et ne donne pas à celui
qui prie avec lui le temps de le faire, il n’est pas institué à celui qui prie
derrière l’imam de le faire car il lui est demandé d’écouter la récitation de
l’imam. Il doit réciter en lui-même pour éviter de perturber les autres
prieurs. Celui qui prie derrière l’imam ne lève la voix que quand il prononce
le terme amiin. Voir la réponse donnée à la
question n°150148.

Allah le sait mieux.

Source

cheikh Muhammad ibn Outhaymine (Rencontre mensuelle 17)

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